Au-delà du gouffre – Peter Watts
Recueil de 16 nouvelles
Le Bélial – Quarante Deux
C’est sans réelle surprise que ce blog propose cette chronique, Peter Watts étant un de mes auteurs. C’est vrai que ma déclaration démontre une certaine tendance à la possessivité. Voilà, je suis comme cela. J’adore Watts. J’ai attendu ce recueil de 16 nouvelles avec patience (rectification, impatience serait le terme plus adéquat), le voici enfin.
A la réception de l’objet convoité, l’excitation le disputait l’angoisse. Pourvu que mon auteur soit à la hauteur (
Pour tout dire, avec mon exigence plus importante, je digérerai mal une déception.
Au-delà du gouffre, tient-il sa promesse ou nous laisse-t-il y tomber dedans?
Ce recueil de nouvelles est découpé en 5 parties, chacune abordant une thématique bien distincte. Les textes ne sont pas tous inédits, cependant c’est le cas pour l’essentiel. Trois nouvelles ont été primées, dont L’Ile prix Hugo 2010, rien que cela!
Jetons nous à l’eau!
Partie 1
Une première partie de haute volée qui ne comporte pas de titre. Cinq nouvelles la composent, sans thématique bien précise… à première vue.
Les choses (pas La Chose)
La première fois que je l’ai lue (il y a un moment), une donnée importante m’échappait : Peter Watts a écrit ce petit récit en hommage à un film dont il est fan : The Thing. C’est pourquoi il le considère comme une fanfiction… cette précision est capitale, car connaissant le film, la chose prend une tournure nouvelle.
L’entité en question découvre peu à peu la nature de ses hôtes aberrants, inhospitaliers et vengeurs. L’être de cauchemar s’humanise peu à peu à nos yeux quand il devient évident que son crédo est la survie, les conséquences de son occupation temporaire et multiple s’avérant que méconnaissance.
Petit par la taille grand par la profondeur, c’est la première chose qui me vient à l’esprit. Riche de thématiques en si peu de pages : l’opposition homme – alien, esprit centralisé – intelligences composites, la faculté d’adaptation – homme cancer, survie, instinct, … Et ce qui m’a frappée c’est la grande compassion de cette créature.
Les choses est une nouvelle de très belle envergure, émouvante et bluffante. Cela commence très,très fort.
Le Malak
Ce sont des drones perfectionnés et autonomes, la différence avec notre réalité ? Outre des capacités techniques avancées, une presque-IA. Cette intelligence s’en rapproche sans l’épouser tout à fait, sans conscience ce n’est qu’un puissant boulier. Point d’intelligence composite, mais composée qui commence alors à s’interroger sur les ordres reçu, sur des destructions évitables.
Pas de réelle surprise avec ce texte sur l’accession à la conscience. C’est bien fait, agréable et un peu attendu.
L’Ambassadeur
Peter Watts nous a déjà offert une fabuleuse histoire de premier contact avec Vision Aveugle. Il réitère avec ce texte court et angoissant.
Le vaisseau Zombie et son pilote, Kai rencontrent enfin une vie alien dans notre vaste univers. L’engin extra-terrestre (qui ressemble à un arbre, les vaisseaux aliens de Watts sont toujours bizarres) ne daigne répondre que tardivement aux tentatives de contacts et de salutations. Et c’est pour balancer un virus informatique suivi d’un missile. Kai s’enfuit d’un bond dans l’espace inconnu. De saut en saut, de bond en bond, l’affreux végétal ne cesse de le rattraper…et de vouloir l’expédier ad patres.
Le récit à la première personne renseigne le lecteur sur l’évolution technologique humaine, la nature de Kai, ses réflexions et espoirs, et donne des indices sur la corrélation entre survie et agressivité, les conditions de l’évolution.
Nous avons les prémices d’une théorie entre agressivité et évolution. Très bon cru.
Nimbus
Ou la révolte du ciel contre l’humanité. Les éléments sont tellement déchaînés qu’ils ravagent tout sur leurs passages, principalement les nœuds stratégiques appartenant à l’homme.
Sans doute, la plus faible production du recueil. Sans grand intérêt.
Le second avènement de Jasmine Fitzgerald
Une boucherie. Des tripes vomies sur le parquet, un océan de sang, une Jasmine éberluée un couteau sanglant entre les mains, et son mari, mort, bien mort… tel est le tableau que découvrent les policiers dans l’appartement du couple.
Un psychiatre en charge de son évaluation psychologique découvre un monde différent, une vision de la matière autre et changeante. Initialement, dubitatif, l’expert se laisse séduire par les théories de Jasmine.
Un récit de très grande qualité, jouant sur des notions physiques et sur des fantasmes. Du très bon Watts qui amuse les neurones et chatouille les tripes.
Cette première partie propose 5 nouvelles dont une d’un calibre exceptionnel, trois de très belle facture et une dont l’intérêt reste discutable. Si le point commun est plutôt fuyant -avec des extra-terrestre, des nuages, des IA, un meurtre – la thématique de l’adaptation semble tenir la corde. Une capacité nécessaire à la survie qui se traduit pour Watts par l’expression d’une agressivité certaine passée ou présente dans bon nombre de cas. Elle en est la résultante, sans pour autant l’absoudre. Rassurez-vous, les histoires contées sont captivantes avec des personnages ou des entités attachants ou au contraire effrayants. L’émotion est au rendez-vous!
Partie 2 : Eriophora
Composée de 3 nouvelles centrées sur la vaisseau spatial Eriophora, dont L’Ile, prix Hugo 2010 et pour cause.
Le vaisseau spatial navigue dans l’espace profond depuis des million d’années, de chantier en chantier, l’équipage arrache des tranches de vie à l’immortalité afin de construire un vaste réseau de portes. Pendant, les périodes de sommeil, Chimp dirige l’engin spatial n’alertant un ou deux humains qu’en cas d’anomalie. Toute ressemblance avec Alien, le 8° passager n’est pas totalement fortuite. Bien sûr, une anomalie se présente…
Bah!Bah!Bah! L’île mériterait un article tant la richesse de cette nouvelle est remarquable. Outre, la densité thématique, c’est la créativité, l’ambiance et la construction du récit qui en font toute la saveur. La chute, tel un pied de nez, est inattendue et nous met un bon coup de pied au derrière – ou une calotte derrière la tête, au choix.
L’Ile est suivie d’Eclat retraçant le parcours de Sunday, la femme qui a été réveillée pour gérer la crise dans la nouvelle précédente. La comparaison ne se fait pas en sa faveur, mais peu de textes pourraient égaler le voyage « onirique » vécu juste avant. Elle reste sympathique et a le mérite de densifier l’univers d’Eriophora.
Géantes clos ce triptyque de fort belle manière. Le vaisseau spatial émerge dans un système ou la collision est inévitable. L’issue proposée n’est pas au goût des humains réveillés dans le cadre de cette « anomalie ». Alors, pourquoi ne pas utiliser une planète pour traverser une partie du soleil ?
Ça, c’est de la SF! Certes, pas de grandes envolées lyriques, peu de réflexion métaphysique, mais quel spectacle proposé! La traversée d’un soleil avec angoisse, frissons et panache.
Cette partie s’achève sur un regret : j’aurais voulu suivre les aventures de l’équipage, du Chimp et de l’Eriophoba bien plus longtemps. Peter Watts nous délivre du très lourd, non seulement en terme de SF spéculative et à spectacle, mais également en terme de personnages marquants avec un canevas narratif réussi et immersif. Bravo!
Partie 3
Pas de titre pour présenter ces 5 nouvelles sur Dieu et la « plasticité neuronale ».
Un mot pour les païens
Entre Equilibrium et War Hammer, l’auteur canadien nous dit Un mot pour les païens. Il s’agit d’un clergé composé de prêtres soldats. La foi est techniquement « inoculable », et la croyance devient une certitude. Nouvelle assez déroutante initialement mais jouissive au final.
J’y ai trouvé un bel écho à ma lecture de la Maison des Derviches où une autre foi peut être instillée techniquement par nanotechnologie. Ici la technique varie.
Chair faite parole
Les derniers instants de vie des êtres vivants sont observés par Russ. Glauque.
Un récit trop moyen.
Les yeux de Dieu
L’introspection d’un narrateur qui se rend à l’enterrement d’un prêtre dont il était proche. Ce monologue intérieur prend place alors qu’il attend les contrôles de sécurité précédents l’embarquement.
L’évolution technologique est conséquente, et un tel contrôle par champ magnétique capte « les tréfonds du cœur »… comme l’œil de Dieu.
Encore une nouvelle qui chahute les neurones, réussie, captivante et étonnante. Peter Watts m’étonne toujours.
Hillcrest contre Velikovski
Le récit d’un procès de la rationalité contre la bêtise ( ou contre le créationnisme). Un texte judiciaire très court qui s’apparente à un pamphlet de l’auteur. Difficile dans dire plus sans vider de sa saveur la nouvelle réussie.
Éphémère
Y a-t-il une vie après la mort ?
Un texte sensible, guère amusant mais qui sonne juste. Pas mon préféré toutefois.
Nous sommes dans une partie qui fait un peu moins de place au sense of wonder et au panache déployé jusqu’alors par l’auteur. Les textes sont beaucoup plus intimistes, plein de pudeur, et dans la nuance habituelle de Watts. Cette partie parle sans doute plus à la notre âme qu’à nos tripes. Deux très bonnes nouvelles.
Partie 4 : Echopraxie
Une seule nouvelle, Le Colonel qui se déroule dans le même univers que le livre éponyme. Centrée sur le transhumanisme, elle aussi vaut le détour.
Ne nécessite pas d’avoir lu le roman, même si la lecture des deux textes s’enrichissent réciproquement. Bon cru mais en deçà des meilleurs textes.
Parte 5 : Starfish
Deux nouvelles pour une trilogie dystopique. Nul besoin d’avoir lu ou de connaître Starfish. Une niche est la base de travail de notre auteur (je vous le prête un peu) qui a précédé le roman titre.
Une niche
C’est grâce à ce récit que j’ai découvert Watts. J’ai été séduite immédiatement.
Lennie Clarke et sa compère Jeanette travaillent pour une entreprise opérant dans des fonds marins impressionnants. Leur corps a été modifié afin d’intervenir à 3000 mètres et plus sous les océans. Les deux femmes ne réagissent pas de la même manière au mal des profondeurs.
Récit angoissant, à la limite de la claustrophobie, l’expertise et l’amour de Watts pour l’océan est perceptible dans ces pages. La tension grandissante au sein de l’équipe est particulièrement prégnante. C’est un récit fondateur, émouvant et flippant. A lire.
Maison
Je me suis souvent demandée ce que devenaient ces hommes modifiés qui se perdaient dans l’océan. Désormais, cette lacune est comblée. L’un d’eux s’est égaré littéralement et intellectuellement; l’ancêtre reptilien est seul aux commandes quand il découvre un poste de secours au fin fond de l’océan. Attiré, l’homme refait peu à peu surface, mais l’attrait de la mer, la tentation de l’oubli sont trop forts. L’abandon est si doux dans les bras de la mère nourricière. Maison.
Contrairement au premier texte, point d’oppression ici, mais une source d’une infinie liberté. Très beau texte, poignant et maternel.
Le tout est suivi de deux postfaces qu’il faut absolument lire.
Watts est souvent associé a des récits sombres, voici un recueil apte à délivrer une autre forme d’image. Les univers sont âpres, exigeants et sans miséricorde, ils forgent des êtres en mesure d’y faire face. Il y a de l’admiration et de l’amour chez notre auteur, pour ces créatures parfois petites mais surtout grandes dans l’adversité. Chaque nouvelle en est la preuve, en explorant les multiples facettes qui nous composent ou nous composeront.
Recueil de belle facture, il fait un grand honneur à la hard-sf par le panache, l’émotion, la créativité et la plume toute en sensibilité de l’auteur. Il faut souligner le travail d’agencement, car chaque section garde une cohérence interne agréable. Ainsi, la lecture achevée, nous gardons à l’esprit une impression de justesse et d’harmonie. C’est la première fois que je vais l’écrire : ma lecture fut vertigineuse.
Félicitations aux traducteurs, la lecture est très fluide.
Deux nouvelles m’ont bien chamboulée, à vous de découvrir lesquelles.
Autres critiques :
Apophis – Le Chien critique – 42 – Orion –
Ça m’ l’air bien sympathique tout ça ! A découvrir pour ma part 😉
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C’est même bien plus que sympa. Parfois des passages bien hard-sf, dans l’ensemble c’est accessible à tous et très bien écrit. 🙂
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[…] Apophis, Lutin82, […]
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[…] l’ensemble de ce recueil, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de Lutin sur […]
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Voilà une très bonne critique, qui rend justice à cet incontournable recueil. Merci de l’avoir partagée ! (et merci pour le lien).
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Merci Apo et de rien pour le lien. (Merci à toi également).
Je trouve que la critique de recueil est un exercice difficile, mais bon, c’est fait j’ai du pas mal couper car sinon, elle était deux fois plus longue…
Alien est très présent dans L’île, c’est assez intéressant cette sensation.
As-tu remarqué que nous n’avions pas exactement le même point de vue sur la dernière nouvelle ?
J’ai également choisi un bandeau qui -j’espère- illustre globalement le roman.
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Oui, nos points de vue sur la dernière nouvelle (et uniquement celle-ci) sont en effet très différents. C’est ce que j’ai toujours prêché : il n’y a pas UNE analyse valable d’un texte, qui invalide toutes les autres possibles, mais plutôt des points de vue qui peuvent être différents et tout aussi valables les uns que les autres, car les reflets des expériences passées, des lectures ou de la sensibilité propre à chaque lecteur.
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Exactement! J’ai été lire ta chronqiue après avoir rédigé la mienne (je ne voulais pas être influencée), et j’ai été surprise que nous ayons eu des ressentis similaires sur nombres d’entre elles et si différents sur la dernière. Je comprends ton point de vue toutefois.
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Si une divinité égyptienne et une petite créature folklorique apprécient ce recueil, que puis-je faire moi simple mortel à part demander à un mythique personnage rouge de bien vouloir me l’offrir ?
Et ainsi, peut-être, de découvrir le mystère de cette maison.
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Tu as percé mon secret! Je suis certaine que l’homme en Rouge ne pourra te le refuser et que tu y trouveras un beau présent avec quelques unes des nouvelles qui le compose. SI tu découvres le mystère dis-le nous !
J’adore ta phrase introductive. 😉
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J’espère n’avoir pas un autre ressenti que vous sur cette dernière nouvelle, sinon le mystère ne fera que ce renforcer
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Qui sait ? L’interprétation est ouverte…
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Je le commence ce soir ! Espérons que je ne me tape pas la tête dans les murs trop vite :p
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Espérons! Il y a des nouvelles plus abordables que d’autres. La première, Les choses peut être déroutante au début, mais si tu as vu The Thing, cela aide beaucoup.
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Moi qui ne pensais pas le lire, ça fait la 2e critique qui me donne envie ! Ma seule crainte, c’est les textes Le seconde avènement de Jasmine Fitzgerald et Chair faite parole, j’espère que ça n’est pas trop sanglant et/ou glauque ?
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Jasmine n’est pas si sanglant que cela, le texte ne porte pas sur cela, mais la modification de la perception des choses et de la matière.. du coup, est-ce que cela change la matière ?… Il s’agit de la « manipulation/évolution » du psy avec Jasmine.
Chair faite parole, je n’ai pas plus aimé que cela, c’est un peu trop glauque – oui – pour moi. Autrement, il y a des textes surprenant (un mot pour les païens) que j’ai trouvé sympa, des magnifiques ( Les choses, l’ile, géante, la partie starfish), d’autres curieux, un texte plus que moyen (Nimbus).
J’espère que cela te plaira. Dis-moi ce que tu en penses dès que tu veux (je suis impatiente de connaître ton avis). 🙂
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Il fait partie de mes prochaines lectures, je n’ai donc pas lu ta critique pour garder tout le sel des nouvelles. Je suis impatient de voir si Watts est la hauteur des louanges que tu lui fais. 😉
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Tu fais bien même si je ne dévoile pas grand chose du contenu. Je suis d’accord avec toi, ne te fait pas influencer par nos impressions, il faut que tu le lise l’oeil clair et frais! Sans idée ou avis préconçus ou grosses attentes. Surtout pas de grosses attentes, va à la découverte.
Ne conserve pas trop mes louanges en tête, Watts est un auteur difficile à lire mais, j’adore la richesse de ces récit et sa créativité. (J’ai confiance tu lis du Cherryh)
J’attends donc ton avis avec impatience, et il y a un mystère à éclaircir. Je t’en dirai davantage après!
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Oh, là tu m’intrigues avec ce mystère… 😉
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Ah!AH!
Normal, c’est fait exprès! C’est en vérité assez simple : une lecture différente d’une nouvelle. Nous verrons ce que tu en penses…
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[…] Ma critique, c’est par ici. […]
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Un avis très convaincant. Je vais me laisser tenter!
Merci
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Il faut, il faut. C’est un titre qui le mérite et Noël est proche!
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[…] entre mon blog et l’actualité littéraire de Peter Watts. Demain 14 novembre, son recueil Au-delà du gouffre pointera le bout de ses feuillets aux premières lueurs du jour. Effectivement, la maison […]
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[…] Au-delà du gouffre de Peter Watts : sublime ! (critique) […]
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[…] Au-delà du gouffre de Peter Watts. […]
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De cet auteur je n’ai que « Starfish » dans ma bibliothèque ! D’ailleurs je réalise que je l’avais un peu oublié dans un coin ^^ Merci de me rappeler les priorités 😉
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J’aime beaucoup Peter Watts. Mais, ce n’est pas un auteur facile. J’ai bien aimé Starfish, avec une atmosphère « angoissante ».
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[…] ainsi brossé possède une ambiance et même une aura séduisante, un peu dans la veine de Un mot pour les païens de Peter Watts. La trame, les révélations et le rythme sont bien maîtrisés. En revanche, je […]
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Excellente conclusion pour ce recueil ! Pour les deux textes qui t’ont bouleversé je dirais l’île et j’hésite entre Une niche et Les choses ^^
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Merci! 🙂
Oui, Lîle et Les Choses
Et à un degré moindre Une niche et Maison.
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[…] : Au-delà du Gouffre de Peter […]
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[…] Voir la critique de l’Albédo […]
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[…] contraint de faire montre d’une pointe de désaccord avec les analyses d’Apophis ou d’Albédo. Je m’en explique brièvement : dans son oeuvre, Peter Watts n’a de cesse de faire deux […]
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[…] leur faut deux à trois cent ans pour rejoindre un nouveau point) – A la manière de l’Eriophora de Peter […]
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[…] Pour vous convaincre : Au-delà du gouffre. […]
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[…] d’avoir quelques regrets quant à l’absence des trois nouvelles contenues dans Au-delà du gouffre (Géante, Éclat et L’île) appartenant à cet univers. Je m’interroge sur la […]
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[…] le trouverez dans le magazine Bifrost 61 ainsi que dans le recueil Au-delà du gouffre. Cette nouvelle a été traduite par Pierre-Paul Durastanti, et il a du s’amuser avec du […]
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[…] texte est issu du recueil de nouvelles de Peter Watts : Au-delà du Gouffre aux éditions Le […]
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