Mes 42 livres de chevet – 30 à 21

Mes 42 livres de chevet

30° à 21°

 

Je vous invite à découvrir la suite de mes livres de chevet. La première partie de cette aventure ce trouve en suivant le lien du 42° au 31°.

Comme précédemment, ce sont mes coups de cœur, mes tortures intestinales, mes explosions de la matière grise, mes siphonnages du bidule entre mes deux oreilles. J’ai versé des larmes, tapé du poing sur la cuisse (la table, ça fait mal), éclaté de rire grâce à eux.

  • 30 – La Paille dans l’œil de Dieu de Niven § Pournelle

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Au fin fond de l’espace, dans plus d’un millénaire…
Près de quatre siècles de barbarie ont suivi l’effondrement du Premier Empire de l’Homme. Avec l’avènement du nouvel Empire et la fin des terribles Guerres de Sécession, la paix semble revenue dans l’univers humain et ses deux cents mondes habités, sous la férule indéfectible de la Marine Impériale. Mais quelque chose s’approche. Un objet inconnu qui ressemble à une gigantesque voile solaire, un vaisseau résolument inhumain. Le mission du croiseur impérial Mac-Arthur est dès lors d’une simplicité redoutable: établir le premier contact.

Premier contact avec les aliens, une référence du genre!

eut-être n’est-il pas un chef d’œuvre de la SF, mais il s’en rapproche. Réaliste et cohérent, j’adore ce roman que j’ai lu et relu.

Pour aller plus loin : la critique

  • 29 – César, chef de guerre de Yann Le Bohec (et Histoire de Rome)

41v-torwndl-_sx320_bo1204203200_Figure historique prestigieuse, César est surtout réputé comme homme politique et écrivain. On connaît moins le chef de guerre aux talents multiples, le stratège talentueux qui éleva son art au rang d’une science presque exacte. Ce génie s’illustra surtout dans deux conflits majeurs. La guerre des Gaules (58 – 51 avant J. -C.), César ne pouvait pas la perdre. Pour ce faire, il mit sur pied une armée sans équivalent dans l’histoire de l’humanité : la préparation, l’armement, la logistique, la tactique et le service de renseignements – tous ces aspects étaient pensés pour faire des Romains des professionnels de la conquête.

Mettant à profit les dernières découvertes de l’histoire antique et de l’archéologie, Yann Le Bohec éclaire d’un jour nouveau un aspect essentiel de la personnalité de Jules César et de son époque.

Ce tome est indissociable de Histoire de Rome du même auteur. Ce ne sont pas des romans, mais Yann Le Bohec a tant de passion et une prose agréable  que cela y ressemble.

  • 28 – Anno Dracula de Kim Newman

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Anno Dracula part d’une idée simple : et si Dracula n’était pas mort ? Imaginant un passé alternatif dans lequel le vampirisme serait devenu monnaie courante, Kim Newman joue avec les références historiques et littéraires, mêle personnages réels-la reine Victoria, Oscar Wilde et même Bram Stoker lui-même.

Découvert cette année, alors que je ne suis pas une grande fan du fantastique. J’ai été bluffée par ce roman sombre et violent. A la fois thriller, horreur et hommage, je le recommande chaudement.

Bizarrement vous ne trouverez pas dans cette liste l’illustre Dracula de Bram Stoker, mais bien Anno Dracula, plus moderne.

Ma critique est par ici : Anno Dracula

  • 27 – De la démocratie en Amérique de De Tocqueville

md15177525672 Essai écrit en français par Alexis de Tocqueville sur les États-Unis des années 1830, dans lequel il décrit puis analyse le système politique américain, et expose les possibles dérives liberticides de la passion de l’égalité chez les Hommes.

De Tocqueville était un visionnaire, la démocratie n’est pas la panacée ou une fin en soi, contrairement à ce que l’on croit.  Mais quel régime peut se targuer de perfection?

Il craignait que ce système politique fasse le lit du despotisme populaire, de la tyrannie de la majorité, de l’absence de la liberté intellectuelle, des faiblesses conduisant à la dégradation de l’administration et occasionnant la chute de la politique bénéfique, de l’éducation et des belles-lettres. Oui, un visionnaire et un avertissement à garder à l’esprit en tant que citoyen.

Un indispensable à lire. Sans doute une surprise de le trouver dans ce classement.

  • 26 – Fatherland de Robert Harris

411sb-rddil-_sx322_bo1204203200_Mardi 14 avril 1964 : la paix nazie règne depuis vingt ans en Europe et Berlin s’apprête à fêter l’anniversaire d’Adolf Hitler. Les juifs ont été expulsés quelque part, loin à l’est. Encore plus loin à l’est, en Sibérie, la guerre continue. Kennedy a annoncé sa venue en septembre : ce sera la première visite d’un président américain en Allemagne depuis le traité de paix de 1944. L’inspecteur Xavier March enquête sur les meurtres de deux anciens hauts gradés SS. L’affaire est sensible, et March commence à subir des pressions. Mais il s’obstine, et, peu à peu, commence à entrevoir un secret énorme et monstrueux.

Ce n’est pas l’enquête policière ou l’affreux secret qui se cache dans ces pages qui font le sel de ce roman. L’uchronie, en revanche, est savamment distillée au détour d’une information, d’un nom ou d’une date. Un petit joyaux en soi que j’ai particulièrement aimé.

Ma critique pour vous en convaincre en cliquant.

  • 25 – Raison et sentiment de Jane Austen

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Injustement privées de leur héritage, Elinor et Marianne Dashwood sont contraintes de quitter le Sussex pour le Devonshire, où elles sont rapidement acceptées par la bourgoisie locale étriquée et à l’hypocrisie feutrée. L’aînée, Elinor a dû renoncer à un amour qui semblait partagé, tandis que Marianne s’éprend bien vite du séduisant Willoughby. Si Elinor, qui représente la raison, dissimule ses peines de coeur, sa cadette étale son bonheur au grand jour, incapable de masquer ses sentiments. Jusqu’au jour où Willoughby disparaît…

Ce n’est guère original comme choix,et ce roman doit faire partie de nombres d’incontournables chez les lectrices tout au moins. Mais quelle description de l’Angleterre! Une émouvante histoire d’amour! Un des romans que j’ai le plus relu depuis mon adolescence.

  • 24 – Neverwhere de Neil Gaiman

neverwhere2Londres, un soir comme tant d’autres. Richard Mayhew découvre une jeune fille gisant sur le trottoir, l’épaule ensanglantée. Qui le supplie de ne pas l’emmener à l’hôpital… Et disparaît dès le lendemain.
Pour Richard, tout dérape alors : sa fiançée le quitte, on ne le connaît plus au bureau, certains, même, ne le voient plus… Le monde à l’envers, en quelque sorte.
Car il semblerait que Londres ait un envers, la « ville d’En Bas », cité souterraine où vit un peuple d’une autre époque, invisible aux yeux du commun des mortels. Un peuple organisé, hiérarchisé, et à la tête duquel les rats jouent un rôle prépondérant.

Inclassable, un monde fascinant, étrange aux marges de tous les univers. Il est impossible de le décrire en quelques mots,  j’ai été émerveillée.

  • 23 – Le Code Rebecca de Ken Follet

171455-gf1942. Rommel a pris Tobrouk et l’Égypte est sur le point de tomber aux mains des nazis. Dans le grouillement du Caire où le destin vacille encore, une lutte à mort s’engage entre : Un espion allemand qui, à l’abri chez sa maîtresse, une voluptueuse danseuse égyptienne, transmet chaque jour des renseignements à Rommel en utilisant un émetteur radio et un exemplaire de Rebecca de Daphné Du Maurier contenant la clef du code.Un major des services secrets britanniques. Lui a pour aide Elen, une jeune juive égyptienne prête à utiliser sa beauté pour combattre les nazis.

Un thriller sur fond de seconde guerre mondiale et d’espionnage. Un adversaire d’une intelligence redoutable et d’un charisme perturbant. L’enquête du major est trépidante, je retenais mon souffle à chaque chapitre, les dents crispées dans l’attente d’un coup bas ou au détour d’une rue sombre du Caire. L’atmosphère de 1942 et du conflit est magnifiquement restituée.

Encore un livre de poche qui part en lambeaux.

  • 22 – Starfish de Peter Watts

23310335Lenie Clarke est chef d’équipe dans une station des abysses, sur la côte pacifique, chargée d’exploiter et de contrôler l’énergie géothermique. Comme ses compagnons, elle a d’abord suivi des tests et un entraînement rigoureux puis subi des altérations génétiques qui lui permettent d’accoutumer sa vision à l’obscurité et de respirer dans l’eau lors des sorties obligatoires. C’est le début de la fin.

Les familiers de ce blog connaissent mon admiration pour Peter Watts. Certes, ce n’est sans doute pas le meilleur roman sur la fin d’un monde, les affres de la manipulation et l’oppression des profondeurs. Pourtant, Watts y met tant de cœur et de conviction (et de connaissances techniques) que je suis emportée par les flots à chaque fois.

  • 21 – Fils des brumes de Brandon Sanderson

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Vin ne connaît de l’Empire Ultime que les brumes de Luthadel, les pluies de cendre et le regard d’acier des Grands Inquisiteurs. Depuis plus de mille ans, le Seigneur Maître gouverne les hommes par la terreur. Seuls les nobles pratiquent l’allomancie, la précieuse magie des métaux. Mais Vin n’est pas une adolescente comme les autres. Et le jour où sa route croise celle de Kelsier, le plus célèbre voleur de l’Empire, elle est entraînée dans un projet fou : renverser l’Empire.

Encore un de mes auteurs. Il y aurait à discuter sur ce choix car il y a tant d’autres romans d’excellente facture. Pourtant, la créativité de Sanderson avec ses systèmes de magie, ses histoires loin de faire dans la simplicité et son goût du panache font mouche dans mon petit cœur! Ici, ce n’est pas un poche qui part en lambeaux met le grand format… Très beau travail de traduction.

Curieux, c’est ici.

La suite pour le prochain article! 😉

Et vous ? Des idées ? Des préférés ? D’immenses coups de cœur ? ou des attachements purement sentimentaux ?

26 réflexions sur “Mes 42 livres de chevet – 30 à 21

  1. Jouons au jeu des livres communs : j’en ai lu un de ta liste Neverwhere, que j’ai beaucoup aimé mais honnêtement je ne suis pas sûre qu’il trouverait sa place dans mon top 42.
    C’est en effet très étonnant de trouver de Toqueville dans ce classement mais c’est justement ce qui est chouette cette diversité et ces livres improbables.

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    • C’est forcément subjectif. Neverwhere est tombé entre mes mains presque par hasard il y a un bon bout de temps, et c’était précisément le type de livre que j’avais envie de lire. C’était génial, et je découvrais l’auteur. Du coup un attachement spécial qui n’a rien à voir avec les qualités propres.
      De Tocqueville mériterait d’être lu quand nous avons un peu de maturité, c’est assez surprenant. Sa lecture m’a laissée un moment sans voix.. Je ne voulais pas limiter cette liste à la seule fiction car de nombreux livres façonnent nos goûts, notre approche de la vie et de la lecture et nous font grandir.

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  2. J’en ai lu quatre : le Le Bohec, Anno Dracula, Fatherland et le Pournelle / Niven. D’ailleurs, la suite de ce dernier est annoncée depuis un gros moment déjà (au moins quatre ans, si ma mémoire est bonne) comme « à venir » dans les publications du Belial’, ce serait cool qu’elle finisse par paraître un jour 😀

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    • Je savais que tu avais lu Anno Dracula, c’est toi qui ma l’a fortement conseillé! Je me doutais bien de la même chose pour Fatherland. Je croyais ne pas rencontrer un amateur de sf ayant lu les Le Bohec avant un bon moment… j’étais dans l’erreur!
      La suite de la Paille se fait attendre depuis longtemps, c’est lassant à la fin…

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  3. Je plussoie à nouveau cette liste ! J’apprécie également beaucoup Yann Le Bohec, j’ai beaucoup aimé son Histoire militaire des guerres puniques. Et très bon choix pour les Follett, Gaiman et Robert Harris ! Même en dehors de la fantasy / sf, on a pas mal de choix commun 🙂

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    • je ne peux pas dire que je suis étonnée, je connais ta liste de 100, et je savais que nous en avions quelques uns en commun. Les guerres puniques seront sans doute ma prochaine lecture de Le Bohec. Il y a des coups de cœur, mais je pense que j’aime les livres bien écrit et bien pensé, du coup…je ne pense pas être d’une grande originalité.

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      • Je crois que tu me confonds avec quelqu’un d’autre, je n’ai pas (encore) fait de top 100 🙂
        Et je pense que cette sélection éclectique est quand même originale, c’est pas tous les jours qu’on voit mélangés un livre sur César avec un livre de vampire et du Tocqueville ! Ça m’a d’ailleurs redonné envie de lire De la démocratie en Amérique et Neil Gaiman !

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        • Oui, effectivement, je m’en suis aperçue après! Vous êtes deux à être intervenu en même temps sur mon blog! J’espère que je ne t’ai pas froissé!
          Merci pour le compliment sur l’originalité de ma liste. De Tocqueville mérite d’être relu régulièrement ne serait-ce que pour prendre un bon recul – surtout dans les quelques mois qui viennent. APrès j’adore Rome et César, et Gaiman et un bon vrai vampire!

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      • Je crois que tu me confonds avec quelqu’un d’autre, je n’ai pas (encore) fait de top 100🙂
        Et je pense que cette sélection éclectique est quand même originale, c’est pas tous les jours qu’on voit mélangés un livre sur César avec un livre de vampire et du Tocqueville ! Ça m’a d’ailleurs redonné envie de lire De la démocratie en Amérique et Neil Gaiman !

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  4. Fatherland excellent ! Et Gaiman, pour moi, la difficulté est d’en choisir un, entre Neverwhere magnifique, American Gods réjouissant ou son boulot incroyable de scénariste de la série Sandman que j’adore. Sans compter l’étrange vie de Nobody Owens que je m’étais régalé à lire à mes gamins.

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    • N’est-ce pas ?…. ^^
      Pour les Gaiman, je suis d’accord avec toi, la petite différence se fait avec l’ordre de lecture et j’ai découvert l’auteur avec Neverwhere qui en a enchaîné d’autres…..

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