La promesse du sang – Brian McClellan

La promesse du sang – Brian McClellan

Les poudres-mages tome 1

 

La promesse de sang est le premier tome de la trilogie des poudres-mages lus dans le cadre de la thématique de mars, la gunpodwer fantasy. Je l’ai repéré sur un site anglophone (Goodreads) qui le classe parmi les meilleurs romans de cette catégorie. La récente critique d’Apophis n’a fait que confirmer mon intérêt pour ce présent volume.

« Au lendemain de son coup d’état, le feld-maréchal Tamas a rétabli le calme dans son nouveau royaume. Il a fait exécuter les aristocrates corrompus et a nourri le peuple affamé. Mais sa prise de pouvoir a déclenché une guerre avec les Neuf Nations. Assiégé de l’extérieur, menacé par des royalistes fanatiques et par ses anciens alliés, Tamas devra faire appel aux derniers mages de la poudre et reprendre les armes pour préserver la paix.« 

Une entrée en matière comme celle-ci a de quoi éveiller la curiosité… avec tant d’attentes je me demandais s’il serait  justement à leurs hauteurs.

L’univers des poudres-mages de Brian McClellan emprunte beaucoup de traits de caractère et historiques à l’Europe, sans qu’il s’agisse d’une reconstitution au sens strict ou une plus simplement d’une uchronie. L’essentiel de la trame se déroule en Adro, un pays des Neuf, entouré de voisins plus ou moins belliqueux.

yabed5c

L’auteur utilise suffisamment de codes et de marqueurs historiques familiers pour que le lecteur fasse des parallèles avec notre propre monde. Ainsi, Adro s’identifie aisément à la France révolutionnaire.  Le Roi Manouth XII est décapité en bonne et nombreuse compagnie dès le premier chapitre, dans une scène assez… sanglante et cinglante, sur une place qui sera rebaptisée pour l’occasion (d’un nom qui fait mouche).

Cette « têtectomie » n’est pas le seul point de concordance avec l’Héxagone d’alors. Les causes de cette révolution prennent leurs racines dans les mêmes terroirs que jadis : famine, « servage », colère du peuple, privilèges ahurissants, train de vie du roi et des nobles,… Le catalyseur Adrien qui allume la poudre (hé!hé) est le traité que le roi Manouth est sur le point de signer avec les Kezs; un traité bilatéral qui réduit le pays en un misérable vassal de Ippile, et sa population en une forme d’esclavage, tout ceci afin que Manouth et sa suite puisse continuer à vivre dans le faste et l’opulence.

Le traité contient d’autres contraintes et exigences qui permettent à Tamas de s’allier avec d’autres conjurés également menacés par les différentes dispositions. Lady Winceslav qui est à la Tête des Wings of Adom verrait sa troupe de « mercenaires » dissoute, les syndicats organisés par Ricard seraient interdit, L’église de Krésimir de Charlemund espère un meilleur tribut, le sort est bien plus funeste pour les poudres-mages,…

Les tyrans dans les trilogies de fantasy sont légions, et nous sommes habitués à voir s’élever un héros ou une héroïne pour le contrer ou l’abattre. Tout cela demeure toutefois un « prétexte » pour un roman de divertissement. Les Poudres-mages jouent à un tout autre niveau. Brian McClellan y construit une trilogie qui assigne le renversement du roi à une place accessoire, tout en restant paradoxalement l’évènement central.

En effet, la révolution en elle-même ainsi que la cause royaliste sont rapidement expédiées; ainsi dès la fin du premier tiers du roman,  naviguons-nous déjà dans d’autres eaux troubles bien que tout autant mouvementées.

Or, ce n’est que la face visible de l’iceberg puisque Tamas et son « directoire » doivent assumer les nombreuses conséquences de cette décapitation du pouvoir exécutif et législatif… C’est un choix de narration peu usité en fantasy, je l’avais précédemment rencontré avec la trilogie de L’Empire Ultime de Sanderson, sans que le traitement de la question soit aussi fin et profond que présentement.

La chute du régime ainsi que les combats entre révolutionnaires et royalistes ont touché la populations et le pays de plein fouet.  La question de la famine n’est pas encore réglée, car c’est une chose que d’abattre un roi plus soucieux de son confort que de ses sujets, s’en est une autre de trouver des solutions.  Un peuple qui désormais n’est plus assujetti à la tyrannie d’un seul, mais libre de ses choix tandis qu’il passe de cette forme de servage au statut de citoyen. Les gens, surtout dans la capitale, sont déboussolés alors que tout doit s’organiser et se stabiliser.

Hormis les volets politiques et militaires, les différents bouleversements de la société (industriels, syndicaux, commerciaux, familiaux, criminels, sanitaires,…) sont amenés par touches légères, par un dialogue ici, une petite scène là, une description, ou encore une action. Cette construction permet ainsi de densifier et de corser tout l’univers des Poudres-mages, sans alourdir le récit ou submerger le lecteur.

La religion est partie prenante dans les affaires des révolutionnaires, l’archi-dioisèse Charlemund a d’ailleurs une place au sein du conseil, et sa position revêt un poids important dans la direction des affaires courantes, et moins courantes. C’est un contrepoids lourd à gérer pour le feld-maréchal, et une lutte d’influence s’installe de manière des plus voilées.

Le divertissement n’est pas le seul ressort qu’exploite notre auteur, sans aller à comparer La Promesse de sang à un roman historique, le sérieux et la profondeur de cette approche changent de la fantasy de pur divertissement.

La petite touche séduisante et élégante dans le choix des uniformes est le petit plus qui imprègne davantage encore dans la tradition française militaire, les tenues ressemblent fort à celle des hussards du tout début XIX° avec les broderies, les couleurs, les entrelacements d’ourlets. Une petite nuance américaine vient compléter l’accoutrement militaire avec les chevrons d’ancienneté et les épingles de spécialité (baril de poudre pour les poudres-mages).

2_eugene_leliepvre_1er_hussard_1er_empire_hd

La comparaison avec les événements consécutifs à 1789 peut se prolonger hors d’Adro. Ses frontières sont menacées par Kez qui voit d’un très mauvais œil non seulement la décapitation du roi, mais aussi la rupture par rapport à l’ordre ancien et surtout la suprématie des poudres-mages au sein de cette nation nouvelle.

Ippile, le roi des Kezs a des visées hégémoniques sur l’ensemble des Neuf royaumes, et souhaite ardemment soumettre cette rébellion par tous les moyens. Tous : militaires, espionnages, magiques et assassinat. Surtout qu’ils ont connu un revers de taille dans un pays septentrional, Fartatas.  Toute ressemblance avec les jeunes USA est volontaire, les autochtones sont vêtus de peaux de bêtes, la présence de colons, les allusions à une culture chamanique, les conflits entre tribus rivales et l’aide d’Adro dans cette lutte pour leur libération (comme les troupes de Lafayette) du joug Kez; tous ces éléments participent à rendre cette sensation.

De là, à comparer Kez à l’Empire britannique, il n’y a qu’un pas. Cependant, ce parallèle n’est pas aussi évident car la puissance politique de la cabale royale des magiciens et l’influence du « clergé » de Krésimir me font également penser à l’Espagne.

Cette cabale de magicien a une dent des plus acérées contre les poudres-mages qu’elle juge contre nature, et qui justifie « moralement’ l’intervention de Kez en Adro afin d’éliminer cette engeance démoniaque…

En effet,  plusieurs formes de magie sont au sommaire. En premier lieu, les Privilégiés – les magiciens des cabales royales – possèdent un type traditionnel;  ils doivent puiser dans l’Ether pour lancer des sorts. La puissance varie d’un individu à l’autre, homme ou femme. Notons la présence des mage-breakers qui sont leur opposé et servent à annihiler ces effets magiques

Évidemment,  les poudres-mages sont immanquables, classe inspirée une fois encore de Sanderson et de sa magie des métaux. Ils servent essentiellement dans l’armée, car leur talents martiaux sont surtout utiles dans cette institution. Ils manient des armes à feu dont ils peuvent exploiter et magnifier les effets, ainsi que la poudre noire qui sert de comburant à leur magie.

Une catégorie moins typique s’illustre parmi les Knack – les Doués –  qui ont un talent particulier poussé. L’un peut savoir si on lui ment, l’autre a une mémoire absolue,…

Enfin, les habitants de Fartatas s’orientent vers un chamanisme mâtiné de vaudou avec l’utilisation de poupées. Cette magie demeure assez mystérieuse tout comme Ka-Poel l’indigène blonde aux tâches de rousseur qui l’utilise. Muette, dotée d’un fort tempérament, elle réserve son lot de surprises.

Ka-Poel, ou Pôle, est la « pupille » de Taniel, Two-Shots, le fils de Tamas qui fait également partie des poudres-mages. Un personnage bien travaillé par Brian McClellan, un héros non dénué de défauts ou de doutes, mais loin du stéréotype de l’anti-héros. L’auteur exploite parfaitement les relations tendues qu’il entretient avec son paternel et supérieur hiérarchique. Cela ne facilite en rien leur rapprochement, surtout que le fils vivant dans l’ombre de ce personnage charismatique, célèbre et puissant recherche son approbation, son amour et un chemin à lui. Il faut dire que le feld-maréchal prend de la place, génie militaire, chef des armées sous le Roi Manouth XII qu’il trahit, il doit faire face à de multiples menaces et l’exercice du pouvoir s’avère pesant.

Les personnages sont généralement bien rendus, agréables dans leur diversité de caractère. Quelques uns sont à peine esquissés mais participent peu au récit, d’autres sont dépeints avec soin, même si le lecteur n’échappe pas à quelques protagonistes passe-partout ou un peu stéréotypé. Je tiens à souligner la place des femmes dans cette histoire, nombreuses surtout pour de la fantasy, et de la flintlock. L’auteur les glisse dans le récit avec naturel et évidence, sans la grosse pancarte qui m’agace généralement « regardez! j’ai mis une femme forte! » avec les néons qui vont bien au cas où nous serions stupides.

Je pense notamment à Nila, la royaliste qui nous offre un point de vue différent, et à l’opposé des conjurés. Une jeune femme d’extraction modeste très attachée à Jakob, fils de duc et héritier présomptif du trône, un gamin de dix ans… Ou Vorla, la Poudre mage, ou Julenne, ou Rozaria les mages les plus puissants de tous.

Enfin, nous avons Adamat un détective doué de la mémoire absolue qui enquête sur la tentative d’assassinat dont à fait l’objet Tamas. Cette enquête s’associe parfaitement à la trame principale, en révélant des ramifications prometteuses et dévoilant des enjeux considérables pour l’avenir d’Adro. En fait, elle permet ainsi d’introduire davantage de tension, un sentiment d’urgence et de danger qui s’intensifient au fil des chapitres, tout en élargissant la vision d’ensemble.

Je suis certaine qu’il y en a parmi vous qui sont en train de se dire; ouf! c’est trop complexe, c’est trop fouillis, trop d’éléments, c’est trop dense, c’est pas pour moi. Détrompez-vous!

Brian McClellan maîtrise parfaitement la construction de son récit et le délivre avec un timing habile. Les révélations, les tours et les contours des trames sont amenés de manière réfléchie afin de faciliter l’immersion et l’acquisition des informations, des nouveaux protagonistes, des liens  et des contentieux ou allégeances. La familiarité avec les puissances européennes des XVIII°/ début XIX° et les grandes dates historiques facilitent d’ailleurs la compréhension des enjeux et du récit.

L’écriture est fluide, avec un rythme varié et agréable proposant des moments intimistes,   des scènes pleine d’action, entrecoupés d’un détour avec Nila la blanchisseuse royaliste ou avec l’avancée de l’enquête d’Adamat.

Bref, un roman qui porte la fantasy à un niveau nouveau et une référence dans l’avenir.

Je l’ai lu en VO, c’est nettement plus évident que Steven Erikson question anglais.

Autres critiques :

Le Culte d’Apophis

Challenges :
Challenge Littérature de l’Imaginaire – 5° éditio

c2_orig

Défi Lecture 2017 : #3 dont vous avez beaucoup entendu parler

13669601_10154499481047369_5176865451331944747_n

Les pavés 
Le livre :

56 réflexions sur “La promesse du sang – Brian McClellan

  1. Super critique ! (merci pour les liens)

    Une grosse claque pour moi aussi, d’ailleurs les tomes 2 et 3 et les nouvelles sont une priorité, malgré les nombreuses nouveautés intéressantes cette année. Je vais essayer de finir le premier cycle le plus vite possible pour lire le second au plus près de sa parution.

    Aimé par 1 personne

      • Tu peux rayer le « encore », comme toute la Flintlock éditée chez Eclipse, la suite ne paraîtra jamais (sauf rachat des droits, douteux vu que La promesse du sang s’est déjà planté une fois en VF, même si le manque de promotion y était probablement pour quelque chose). Les seules maisons qui ont traduit tout ce qui était paru en VO dans un cycle emblématique de Flintlock sont (de mémoire) Fleuve (pour Les elfes de fer) et Le pré aux clercs / pocket (pour Téméraire).

        Aimé par 1 personne

  2. J’avais lu ce livre pas longtemps après sa sortie ! (en VF)

    En fait j’avais déjà repéré le livre en VO du coup quand j’ai entendu qu’il sortait je me suis jetée dessus tellement j’avais hâte vu les bons avis =)

    Et j’avais été vachement étonnée que personne n’en parle parce que c’est vraiment super sympa, récemment j’ai essayé de convaincre une amie de le lire mais c’était trop obscur pour elle et elle n’a pas voulu, dommage.

    Parce que vos avis confortent le mien, à savoir que ça vaut vraiment le coup pour un amateur de fantasy !

    C’est vraiment dommage que la suite n’ai jamais été traduite du coup, même si ça peut permettre de mettre un pied dedans en essayant en français avant de passer à la VO pour les plus frileux !

    Aimé par 2 personnes

    • Oui, c’est un roman qui vaut le détour. Je trouve extrêmement dommage qu’il n’y ait pas une évolution dans la fantasy en France. Peu de goût pour explorer de multiples directions à l’instar de la SF.

      Je l’ai découvert aussi il y a quelques temps, sans me précipiter dessus… Mais maintenant il ma tarde de lire la suite. 🙂

      La version VO est accessible, et j’espère que davantage de lecteurs se mettront à lire en anglais, pour découvrir justement ces autres horizons et sortir de la zone de confort médiéval fantastique…

      J’aime

  3. Wow ! Belle critique !

    Dommage que les traductions ne se fassent pas. Il faudrait que je me lance (un peu) à la lecture vo.

    C’est marrant ce besoin de se renouveller en fantasy à l’étranger, qui a du mal à prendre en France. Enfin marrant, c’est dommage surtout.

    En tout cas tu fais honneur à ce livre qui a l’air riche 😀

    Aimé par 2 personnes

    • Merci! 🙂
      Les anglosaxons – principalement – sont plus dynamiques dans les littératures de l’imaginaire. Le temps que nous nous mettions à la page en France, c’est souvent du déjà lu et relu… Du coup bien souvent quand tu lis un livre made in France, tu ne trouves pas ça très original…
      Oui vraiment dommage. Pour tout le monde d’ailleurs.
      Il faut se mettre à la lecture VO, avec des nouvelles courtes et intéressantes par exemple, histoire de se familiariser avec le vocabulaire, les quelques tournures, … Il y a The Penitent Damned, nouvelle gratuite et sympa de Wexler!
      Merci! 😉

      J’aime

    • En fait pas si costaud que cela. L’anglais est une langue claire sans trop de tournicoutis, ensuite, le vocabulaire est régulièrement le même dans la fantasy. C’est surtout que je lis moins vite, et 640 pages me prennent autant qu’un livre de 850/900 pages.

      Aimé par 1 personne

  4. Je fais parti de ceux qui se disent…
    Bon, en même temps, vu qu’il faudra attendre 20 ans pour que les tomes restants soient traduits, cela me laisse le temps de me décider.
    Je pense avoir trouvé la thématique du mois :
    gunpodwer fantasy.
    Je suis trop fort. 😝

    Aimé par 1 personne

    • Oui, tu as bien raison, je crois qu’il faut en avoir envie, c’est pour cela que je précise que contrairement à la densité affichée (qui est réelle), le roman est facile à lire (même en VO). Il faut bien 20 ans, tu as le temps de te positionner!

      Cette thématique était pour le mois de mars, taquin que tu es! 😉

      J’aime

  5. Quand je serais décidé à lire à VO je me mettrai peut-être à cette série, mais il y a déjà tellement à faire en français que je me dis que ce n’est pas demain la veille…
    So many books, so little time… 😉

    Aimé par 1 personne

    • Surtout qu’en VO, c’est vraiment accessible.
      Oui, et non. En fantasy, je ne suis pas bluffée par la production francophone, et un peu en décalage avec ce qui se fait ailleurs (un temps de retard). Bien sûr il y a des exceptions notables. Mais, j’ai rarement le sentiment de lire quelque chose d’original, de novateur ou de nouveau. Laors, je recherche plus en VO, des petits trucs qui sortent du flot courant. C’est la cas avec ce roman qui n’a aucun pendant en version francophone. 🙂

      malheureusement, ou so little time! 😉

      J’aime

  6. Toute une promesse pour moi cet univers *_* (tu as remarqué comme je me modère très peu à la lecture de tes billets ?).
    Mais, la barrière de la langue est là pour me recadrer quand je m’emballe… Enfin j’espère…

    Allez… tranchons dans le vif :
    Tout en VF ou rien, c’est décidé !!! 🙂
    Quel élan de lucidité tout à coup… cela cache quelque chose 😀

    Aimé par 1 personne

  7. Mais quel malheur, de ne pas lire en VO ! Je le regrette chaque fois que je lis un billet comme le tien : que celui-ci est tentant ! Je ne connaissais ni cet auteur, ni cette série, et j’ai vraiment l’impression de passer à quelque chose ‘_’ Allez, je le note : sait-on jamais, surtout si tu dis qu’une rumeur de reprise en VF court… 😀

    Aimé par 1 personne

    • C’est plus qu’une vague rumeur, c’est le directeur de collection de Lunes d’encre (chez Denoël), qui est aussi la seconde tête de l’aigle bicéphale du Belial’, qui a déclaré ça sur le forum de ce dernier éditeur. Et vu son réseau (le directeur de collection de la branche SFFF de J’ai Lu est son ancien stagiaire, par exemple), s’il te lâche l’info, tu peux être certain que c’est au minimum en discussions, sinon quasiment acté.

      Aimé par 1 personne

  8. Je viens de trouver cette info sur elbakin :
    « Sur Elbakin.net, nous avons toujours soutenu l’auteur de La Promesse du Sang.
    D’ailleurs ce premier tome des Poudremages paru chez Eclipse avec son macaron Recommandé par Elbakin.net est sûrement devenu collector… Hum. C’est aussi un exemple de plus d’un bon roman de fantasy, plus original que la moyenne, qui ne parvient pas à trouver son public. Comme d’autres, à commencer par Les Mille Noms de Django Wexler (cité au hasard le plus complet, bien entendu…) la carrière française de l’auteur a disparu avec Eclipse. Mais pourrait-il faire son retour ?
    Selon Publishers Marketplace, les droits de La Promesse du Sang auraient en tout cas été récupérés par Le Livre de Poche. Espérons donc une réédition poche, avant, qui sait, la suite en cas de succès de vente ? » (en date du 11 avril)

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire