L’homme des jeux de Ian M. Banks

Attention à la dépendance!

Ça y est! Je me suis lancée dans le fameux cycle de La Culture de Ian M. Banks! Sa réputation m’intimidait franchement tant il place les standards des civilisations galactiques à des hauteurs vertigineuses.

Apophis m’a conseillée de commencer ma lecture avec L’Homme des jeux, une porte d’entrée toute indiquée. Que dire ?

Ce premier contact a été magique même si l’histoire en soi n’est pas exceptionnelle.

Effectivement, je fais la fine bouche en relativisant la qualité de la trame proprement dite. Cependant, en comparaison de la découverte de la Culture, l’impact ressenti est légèrement moindre.

C’est au contact de Jernau Gurgeh que nous plongeons dans cet univers. L’homme des jeux, c’est lui : il est un champion reconnu et vénéré des cartes, poins, dés, plateaux et autres parties tout aussi ludiques que stratégiques. Il en a fait le tour et commence à ressentir une certaine lassitude dans sa vie. Peps ou nouveauté lui font défaut et nous le sentons, non pas dépressif, mais sur un chemin monotone, blasé.

Contact lui propose alors de participer à un tournoi d’Azad organisé par les Azadiens, une civilisation « nouvellement » rencontrée. Cette activité revêt une telle importance dans cette société que l’Empire en porte le nom, qu’elle formate et modèle toute la structure sociale (des postes aux interactions).

Cette partie occupe les deux tiers du roman. Un pitch tel que celui-ci a de quoi provoquer un haussement de sourcil. Comment un tournoi peut-il tenir un lecteur en haleine sur plus de 300 pages? J’ai envie de vous répondre : vous n’avez pas lu le manga Hiraku No Go. Le principe est similaire dans le roman et dans le shônen. Le personnage principal  doit initialement assimiler des règles nouvelles et complexes. Pour Jernau Gurgeh, il s’agit sans doute du jeu le plus complexe et exotique auquel il ait été confronté. Mais que ce soit dans le jeu de go, ou dans celui de l’Azad, la dimension stratégique est tout aussi importante que les données psychologiques, le timing, le sacrifice, la conquête du terrain, la lecture de l’adversaire,… et j’en passe.

Une fois, que le héros parvient à maîtriser théoriquement la profondeur de ses plateaux (tableaux,…) il affronte des adversaires de plus en plus redoutables tout en connaissant des revers, jusqu’au défi ultime et bien entendu, seul contre tous. Banks déploie toute la panoplie romanesque dans sa trame avec un savoir faire consommé. Le lecteur se laisse prendre.

Néanmoins, les Travaux de Jernau Gurgeh ne sont pas les seuls responsables de l’attrait ressenti.

Le lecteur sait qu’il y a anguille sous roche. Le narrateur -inconnu – l’informe dans de brèves interpellations que les apparences y sont trompeuses, notamment celles relatives à la présence de notre joueur et des enjeux associés à l’aventure. La Culture ne se présente pas là par hasard et certainement pas avec l’unique optique de distraire un des ses ressortissants ou de participer à un tournoi. Il y a un doux et suave parfum des romans de John Le Carré qui épice l’aventure, le confrontation de deux visions à travers des procédés détournés. Certes, notre bonhomme se prend au jeu (comment échapper à ces jeux de mot ?….), plus avance-t-il dans le tournoi, plus l’envie d’en découdre et de s’imposer le motivent, mais en sus, l’avenir de la Culture dans cette partie de l’univers est dans la balance.

Car, un des atouts maître de ce poker menteur, détenu par nul autre que Banks, réside dans la description de la civilisation d’Azad. La lecture avançant, le lecteur souhaite que la Culture gagne tant le portrait brossé par l’auteur écossais est saisissant. Ce peuple est composé d’êtres appartenant à trois sexes : mâle, femelle et apical. Trois sexes pour trois castes, les apicaux régnant en maître, les femmes réduites au statut de poules pondeuses. L’équité sociale n’existe pas, ou alors à travers le jeu. Les femmes ne peuvent guère y prospérer car les autres castes se liguent afin d’éliminer l’effrontée. Leur seule alternative : le mariage… Les hommes sont les bras, à peine mieux considérés.

L’Azad est jeux, structure socialisante (ou débilitante au choix), mais également instrument. Les paris y sont pratique courante et peuvent déboucher sur les atteintes physiques plus ou moins graves. Impérialisme, eugénisme, génocides sont admis et utilisés pour atteindre les idéaux azadiens, surtout lorsque ce peuple agressif rencontre une autre société galactique : phagocyter est ce qui se rapproche le plus de leur philosophie en la matière. Une culture qui fait froid dans le dos, sans être si éloignée de la notre…

L’Empire d’Azad s’avère ainsi diamétralement opposé à la Culture, civilisation dont nous faisons la connaissance dans le premier tiers du roman, la star de la galaxie (et du cycle).

Cet univers a été tellement commenté qu’il est difficile d’y ajouter une analyse d’une pertinence redoutable. Mon exemplaire de L’homme des jeux est précédé d’une préface nettement plus pointue que ce que je pourrais écrire. Je vais donc me borner à la brosser en quelques mots et donner mon ressenti.

La Culture est une civilisation galactique étendue comprenant diverses espèces. Les êtres humains en fond partie, mais n’en sont ni les fondateurs ni les garants. Ce rôle est dévolu à des entités rationnelles et fiables : les Mentaux (ou IA). Pour l’instant, Contact (un Mental – ou un agglomérat de mentaux) occupe un rôle prédominant, mais la gestion n’est pas totalement claire à l’issue de la lecture de ce seul roman.

Les êtres vivants – essentiellement les humanoïdes – ont pour seul but de se divertir dans la vie. La société est basée sur le ludique, l’hédonisme car les besoins premiers, la propriété sont soit pourvus, soit abolie. La Culture est à la pointe de la technologie, elle possède de telles ressources que la richesse est « à la portée de tous » si les biens avaient encore une signification. La mort et la maladie semble même des souvenirs. La vie paraît idéale dans cette utopie, même si le ton de Ian M. Banks est franchement ironique dans certains passages.

Outre, le mode de vie assez stupéfiant et ouvert à temps de possibilité, c’est la place des IA qui m’a sidérée et émerveillée. Il y en a presque pour tous les goûts entre les Mentaux, les drones, les vaisseaux,… Chacun possède une personnalité marquée, dotée de plus ou moins de chien, ou d’humour, une capacité d’empathie avérée ou de la rancœur à fleur de câble. Ce sont eux qui administrent La Culture, qui sont les agents au cœur de toute activité. J’ai un attachement tout particulier envers deux drones : Flère-Imsaho et Mahwrin-Skel qui sont savoureux!

Cette première immersion dans La Culture fut enivrante. Plus simplement : ça décoiffe!

Désormais, je comprends mieux, les comparaisons (et relatives déceptions) à la lecture de La Justice de l’Ancillaire d’Ann Leckie (re-coucou Apophis! ), les IA, les vaisseaux conscients, l’Empire Radch, même l’ancillaire Brecq, l’essentiel des éléments clés proviennent de la Culture de Banks.

Même les thématiques de fonds sont empruntées à cet univers : consciences, IA, hédonisme, place de l’homme, de la femme, liberté dans toutes ses acceptions, civisme,… En fait, tout ce qui m’avait attirée dans cette trilogie est inspiré de l’auteur britannique, pas étonnant que je sois fascinée!

Ainsi, ce premier contact avec La Culture de Banks, par l’intermédiaire de L’homme des jeux s’avère une découverte marquante. J’ai été enchantée par cet univers dense, à la fois propret et bien crade. La trame fascine et est servie par un fond délivré avec maestria, la petite touche cynique, parfois une brin sarcastique. Une lecture à plusieurs niveaux rend l’aventure vraiment savoureuse. Le récit en lui-même vous prend la main avec douceur, puis affermie sa prise jusqu’à vous rendre addict. 

Ce livre est pour vous si :

  • vous aimez faire pétiller vos neurones
  • vous recherchez un roman intelligent
  • Vous adorez le dépaysement

Je vous le déconseille si :

  • Il n’y a pas à tortiller, aucune excuse.
Autres tomes :
Autres critiques :

Le chien critique Lecture 42Apophis

Challenges :
Challenge Littérature de l’Imaginaire – 5° édition
Le livre :

45 réflexions sur “L’homme des jeux de Ian M. Banks

  1. (merci pour les liens)

    Je pense que tu as très bien résumé le livre : « un premier contact magique, même si l’histoire en soi n’est pas exceptionnelle ». En comparaison d’autres livres du cycle (particulièrement Excession ou L’usage des armes, mais pas que), celui-ci fait relativement pâle figure, mais il a le très gros mérite de présenter longuement et clairement l’univers, ce que les autres ne font pas ou pas autant (surtout Une forme de guerre, qui est vu du point de vue des adversaires de la Culture).

    Tu en apprendras beaucoup plus sur Contact (et Circonstances Spéciales) dans certains des autres tomes, et même sur d’autres agences de la Culture (dans Les enfers virtuels) ou d’autres puissances galactiques (Une forme de guerre, Trames). Pour répondre à ta question, Contact est formée à la fois de plusieurs Mentaux, de drones et d’humains (ou extraterrestres). Et si tu as adoré les drones et Mentaux, tu vas vénérer Excession (c’est un de mes 4-5 livres de SF préférés !). Qui présente aussi une espèce extraterrestre particulièrement savoureuse, les Affronteurs.

    Bien vu pour l’Ancillaire : effectivement, difficile d’apprécier le traitement de l’IA / des vaisseaux / des avatars par Ann Leckie lorsqu’on a lu Maître Banks avant (dont je ne me consolerai probablement jamais de la mort assez précoce, d’autant plus qu’il avait remis le turbo sur la parution de romans de la Culture depuis quelques années).

    J’espère que tu vas continuer le cycle, car comme tu le soulignes très bien, il est à lire absolument, et en entier, par tout amateur de SF ! Merci pour ton excellente critique, qui, j’espère, incitera nos petits camarades à tenter l’aventure. Vivement tes prochaines critiques des autres tomes !

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    • De rein pour les liens, c’est toi qui m’a encouragée vers cette découverte, alors c’est n’est que justice.

      Ah! je suis heureuse d’avoir bien résumé en une phrase. Ce n’est vraiment pas loin du gros coup de cœur. Pour le cycle, c’est acquis! 🙂
      Si celui-ci est pâle en comparaison… je vais me régaler avec les autres!!!
      Il me tarde d’en apprendre davantage sur Contact. En fait, j’éprouve une grande fascination pour tout ce qui est IA et autres intelligences exotiques – comme les vaisseaux. Je crois que tu avais remarqué. 😉

      Il faudra que tu me conseilles sur le suivant à lire – L’usage des armes ?

      Pour la Justice de l’ancillaire, je comprends bien mieux notre petit delta de ressenti. Je n’avais pas lu la Culture de Banks, alors, bien entendu cette approche était merveilleuse…. Maintenant, je n’en ai plus la même vision!!!! Le roman que je lis actuellement aborde un univers qui m’y fait songer à la fois à la Culture et aux Leckie. Ninefox Gambit. Mais il a l’avantage de proposer quelques chose de complétement alien tout en s’inspirant de la culture (fortement). J’en dirai plus bientôt, mais pas tout de suite car la lecture n’est pas aisée bien que fascinante (c’est de la dark SF qui me fait penser à Erikson… bref le noyau manquant entre lui et Banks!! LOL)

      Je VAIS continuer le cycle : c’est EXACTEMENT cela que je cherche quand je lis un roman – en particulier de la Sf. Je pense que La Culture va intégrer rapidement mon top 10 tout genre confondu.

      Un grand merci à toi pour m’avoir indiqué ce cycle. Et surtout à un de tes dernier Oeil d’Apophis avec La plage de verre.

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      • Oui, L’usage des armes, sachant qu’il est beaucoup plus noir que tous les autres réunis, ou quasiment (l’humour n’est vraiment présent qu’à partir d’Excession). Puis Une forme de guerre -> Excession -> Le sens du vent -> Trames -> Les enfers virtuels -> La sonate hydrogène. Sachant que tu peux lire Inversions et L’essence de l’art quand tu veux.

        J’attends vraiment avec impatience ta critique sur Ninefox Gambit, vu que j’en ai eu des échos très contradictoires. Mais de la Dark SF culturo-Eriksonienne, là je signe tout de suite 😀

        Attention, si la plage de verre est plus intéressant qu’on ne le pense en général, il est très différent de la Culture, à la fois dans le ton et la qualité forcément inférieure.

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        • Ok, je lis la suite dès le début de l’année prochaine. Je vais suivre ton ordre.

          Je comprends les echos contradictoires avec Ninefox Gambit. C’est très « alien » alors déstabilisant. J’ai franchement penser à Gardens of the moon au début. Cette même façon de te projetter dans un univers noir sans te tenir la main. Alles, je n’en dis pas plus. J’en ai lu la moitié – que la moitié, oui. Car il est exigent et je relis des passages entiers.

          Je sais que la Plage de Verre est différent, mais tu avais fortement conseiller de débuter par La Culture. 😉

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  2. J’ai eu le malheur de commencer ma découverte de la Culture par Une forme de guerre qui est l’autre porte d’entrée du cycle et que je n’ai vraiment pas trouvé excellent du tout.

    Mais la en quelques jours j’ai lu ta critique et celle de Lecture 42 qui me redonnent envie de me pencher sur le cycle ^^

    Du coup Une forme de guerre je conseillerais de le lire en bonus de la série, parce qu’il ne parle pas vraiment de la culture en fait et il a l’air loin d’être aussi bon que les deux suivants dans la série =)

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    • Pour tout te dire, il y a quelques années, j’avais essayé de lire le cycle déjà réputé de La Culture. Vu que Une forme de guerre était le premier tome, j’ai commencé celui-là. Je ne l’ai même pas terminé….

      ou j’ai pris en expérience et en maturité (ce qui est aussi le cas), ou franchement le livre n’est pas génial. Je penche pour le seconde solution car je garde en mémoire quelques images de Une forme de guerre.

      D’ailleurs c’est en raison de cette malheureuse expérience que je remercie Apo qui m’a convaincue de ne pas abandonner le cycle après cet échec. Notre divinité égyptienne, ne parle même pas de ce tome à lire dans l’immédiat.

      Nous avons avec Samuel lu – sans se concerter – L’homme des jeux en même temps. Mais comme j’avais 4 chroniques de retard, il l’a publié avant moi.
      Conclusion : retente ta chance avec L’homme des jeux.

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    • A mon avis, Une forme de guerre est effectivement le moins bon du cycle, et de loin. Par contre, il faut au minimum lire sa postface, voire le livre tout entier, car la guerre Idirane qui est au centre de l’intrigue est mentionnée dans plusieurs autres tomes, particulièrement Le sens du vent.

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      • J’ai décidé de lire dans l’ordre que tu as indiqué. effectivement, je pense qu’avec un contact « préliminaire » avec La Culture, tu n’en as pas la même approche. Je lis des livres bien moins intéressants dans le cadre de cycle uniquement car ils apportent des petits éléments supplémentaires sur un univers que j’adore (exemple : Vorkosigan).

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  3. Ce livre fut aussi mon premier contact avec la Culture (sois l’impulsion de notre divinité egyptienne). Et le seul !
    J’ai lu ce roman pour le coté anarchiste, mais je n’y ai pas trouvé mon compte. Comment cette société est apparu ? Quelle est son fonctionnement ? Tous sont égaux , même les IA, donc qui fabrique ? Bref je n’y ai pas trouvé ce à quoi je m’attendais.
    Le jeu m’a vite saoulé, donc j’ai regretté quelques longueurs. Une fin un peu précipité à mon goût et un personnage à la psychologie un peu trop fluctuante.
    Mais je peuxcomprendre l »engouement pour ce cycle car il est grandiose.

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    • Ah! je ne lui vois pas un côté anarchiste. C’est sûr que de ce côté là tu n’as pu être que déçu.
      La culture est utopique, une civilisation de rêve – enfin presque.

      Le fonctionnement m’intrigue également, et Apo m’assure que d’autres tomes donnent les infos à ce sujet.

      Je comprends que cela t’aie souler car, il n’y avait aucun élement que tu attendais. Perso, j’espérais les IA, un premier contact et j’ai eu mon compte.

      Le cycle semble grandiose. Alors, je te dis rendez-vous au prochain épisode! 😉

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      • Le côté anarchiste était souvent mis en avant sur les quatrièmes de couverture des éditions Ailleurs & Demain du cycle, je cite, par exemple, « Une immense société galactique, pacifiste en son principe mais redoutable si on l’attaque, multiforme, anarchiste, tolérante, éthique et cynique. » En fait, par anarchiste, il faut surtout comprendre complètement différente des empires militaristes, hyper-capitalistes et fortement hiérarchisés du Space Opera à l’ancienne, et où, étant donné que nous sommes dans une société post-pénurie, chacun est libre de pratiquer ce qu’il veut simplement pour le plaisir, sans avoir besoin de gagner sa croûte ou sans être conscrit de force dans des armées, par exemple. Le côté anarchiste est aussi dans le non-attachement colonialiste à des planètes et des territoires, grâce à une civilisation d’essence majoritairement mobile, via les VSG ou les Rocs (tu verras ça dans Excession).

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        • J’ai peut-être une vision erronée de la notion anarchiste. La culture dans ce tome -et pour l’instant -est pour moi quand même pilotée, administrée, tournée vars l’hédonisme. Même si les humains sont dans le plaisir personnel et la réalisation de soi, il existe quand même une structure.

          Mais je vois l’opposition avec les empires galactiques hiérarchisés.

          Ahah! Excession!!! Ok!

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  4. J’avais bien aimé ce roman également (même si je n’ai toujours pas trouvé le temps de poursuivre le cycle), il brasse des idées très intéressantes ! Par contre dans mon souvenir j’avais un peu de mal à accrocher avec le personnage principal.

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    • Il faut que tu dégages du temps!!! Les idées sont très intéressantes effectivement.

      Ah! le personnage principal! il ne m’ pas fait cet effet, j’étais attentive aux drônes!!! LOL
      Mais, je l’ai bien aimé sans en être vraiment époustouflée.

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  5. Encore une critique follement alléchante, qui met au tapis ma résolution de ne pas débuter de nouveaux cycles avant d’en avoir terminé certains !
    Tu ne joues pas à armes égales avec nous, pauvres créatures sans défense devant de telles démonstrations ! Depuis que tu frayes avec un Dieu égyptien (et pas n’importe lequel ^^) nous sommes inéluctablement à ta merci 😀

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    • Yeah!!! tu t’es surpassée ce coup-ci! Mes chevilles enflent! 😉

      Mais, finalement ce n’est qu’un juste retour. Depuis que je suis sur la blogo ma PAL a enflé. Que dis-je a explosée passant d’une petite trentaine à 215…; ET là, je ne parle que des bouquins réellement en ma possession (num ou physique), je ne parle même pas de ma PAL gargantuesque! 🙂

      C’est vrai qu’avec Apo, nous formons un echos plus ou moins efficace!!! 😉

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  6. Vous me donnez envie de replonger dans le cycle. Après avoir lu Une forme de guerre (où j’ai du m’y reprendre en 2 fois !) et L’homme des jeux en 2011-2012 !
    Je dois avoir le poche de L’usage des armes quelque part, si je le retrouve je vais me laisser tenter…

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  7. Eh bien quelle critique ! On arrive plus ou moins à la même conclusion, concernant l’intérêt de l’univers et l’histoire de l’Homme des Jeux en lui-même. C’est vrai qu’en lisant la Culture on fait vite le lien avec d’autres univers, il a inspiré pas mal de monde (et lui-même surement inspiré par d’autres), je pense notamment à Latium et ses nefs autonomes.
    Je me rends compte que je n’avais pas trouvé les chroniques d’Apophis et du Canidé, je répare cette bévue, en y ajoutant la tienne !

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    • Merci!
      Oui, Latium prend effectivement les éléments de Banks, et perd un peu de son originalité.
      Je n’avais pas trouvé non plus…. ce sont leur commentaire qui m’ont fait comprendre qu’ils avaient une critiques! 😉

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  8. J’ai adoré le manga Hiraku No Go. Et un livre de plus dans ma PAL, je sens que je fais passer cette fin d’année avec mes livres et une bonne boisson chaude.

    Merci beaucoup pour cet article, c’est toujours un plaisir de lire des articles de qualité 🙂

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  9. […] L’homme des jeux : J’ai été enchantée par cet univers dense, à la fois propret et bien crade. La trame fascine et est servie par un fond délivré avec maestria, la petite touche cynique, parfois une brin sarcastique. Une lecture à plusieurs niveaux rend l’aventure vraiment savoureuse. Le récit en lui-même vous prend la main avec douceur, puis affermie sa prise jusqu’à vous rendre addict.  […]

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