La génétique au cœur
« Je ne vois pas comment la population de la planète, en éternelle croissance, surtout dans les pays du tiers-monde, peut-être nourrie sans récolter des plants modifiés, et peut-être même sans la transformation des animaux destinés à la consommation. » – Nancy Kress
Une des phrases symboliques de son interview, qui pose à la fois le dilemme qui se présente à l’humanité entre éthique, considérations philosophiques et pragmatisme. C’est également une sentence qui illustre parfaitement une des thématiques les plus chères à Nancy Kres, la génétique et tous les axes d’exploitations qui en découlent.
Après Greg Egan (Bifrost n°88), la revue consacre un numéro à un auteur qui ne m’a pas entièrement convaincue jusqu’alors. En effet, les lectures de La Chute, puis Le Nexus se sont révélées fort intéressantes dans les descriptions et même la diplomatie/sensibilité des sujets évoqués, mais l’écriture de Nancy Kress s’est avérée un peu trop distante pour me sentir impliquée dans les textes.
Ce dossier m’a permis de « rencontrer » un auteur dont les préoccupations et les axes de réflexions me séduisent à plus d’un titre.
Au sommaire de ce Bifrost :
- L’éditorial d’Oliver Girard
- Martin le mercredi de Nancy Kress
- Un jeu d’enfant de Ketty Steward
- L’éclosion des Shoggohhs d’Elisabeth Bear
- En finir d’Isabelle Dauphin
- L’obélisque martien de Linda Nagata
- Carnets de bord : Critiques en tout genre
- Paroles de ….
- Interview de Nancy Kress
- Nancy Kress par 42
- Guides de lecture et bibliographie
- Scienti-fiction : De l’évolution des espéces
- balbla
Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous découvrons l’éditorial d’Oliver Gérard qui si j’en crois la dernière page l’a écrite en t-shirt et pas très frais 😉 .
Les nouvelles
- Martin le mercredi de Nancy Kress
Martin se réveille un matin dans le lit d’une inconnue, dans une chambre inconnue,… Il donne le change l’estomac noué, puis se précipite à son domicile. Du moins ce qu’il espère être son domicile.
Une nouvelle forte sur l’aliénation mentale et sur la relation esprit et corps. L’inspiration hindi ne semble pas loin tant l’auteur insiste sur la non dissociation de la personnalité et de l’organisme. La nouvelle est bien construite, et la fin réserve une petite chute bien amenée.
- Un jeu d’enfant de Ketty Steward
Une nouvelle courte de 3 pages qui est difficile à résumer. Nous y suivons une jeune personne qui part faire un jeu de guerre. Efficace et dérangeante!
- L’éclosion des Shoggohhs d’Elizabeth Bear
Un récit se déroulant à la veille de l’entrée en guerre des USA dans la seconde Guerre Mondiale. Le professeur Harding s’est lancé dans l’étude des Shoggohhs, des créatures étranges d’apparence mollusque. Circule dans leurs veines un acide particulièrement agressif, et ils ont la capacité de digérer tout ce qui leur tombe sous la « gelée », êtres vivants inclus. Ils intriguent le scientifique car aucun cadavre n’a jamais été découvert, leur mode de reproduction est une énigme; quelques superstitions les donnent immortels. Ils sont particulièrement dangereux, sauf au mois de novembre alors qu’ils se baignent dans les derniers rayons de soleil. A ce moment-là, ils sont approchables…
Une bonne nouvelle prenante, un brin angoissante, qui allie thématiques, réflexion, et intrigue captivante. Elizabeth Bear s’inspire de Lovecraft tout en lui faisant un savoureux pied de nez sur la question raciale : Harding est noir. J’ai beaucoup aimé le tout.
- En finir d’Isabelle Dauphin
Un texte fantastique glauque et sombre. Adéle demande à Marianne de s’occuper d’une jarre. Cette dernière s’exécute et entreprend de la vider de son contenu nauséabond. Pas de pompe disponible pour cela, elle utilise la bonne vieille méthode de siphonage au tuyau. Le liquide huileux et dégoûtant – comme la nouvelle – rempli parfaitement son office : provoquer la répulsion du lecteur. La plume de l’auteur facile l’identification à Marianne.
Si c’est une indication de réussite, je n’ai pas du tout apprécié cette nouvelle trop glauque et sordide pour ma part. Elle me fait penser à L’homme Poire de GGR Martin.
- L’obélisque martien de Linda Nagata
Une octogénaire contemple depuis la Terre l’édification de son projet, futur témoin de l’existence passée des hommes : un obélisque martien. Tout se déroule comme prévu jusqu’au jour ou une image satellite montre l’arrivée d’un véhicule tout terrain dans la zone d’édification. Il s’agit d’une anomalie pour le moins surprenante et inquiétante.
Cette nouvelle dystopique fonctionne vraiment bien, et se démarque des nombreux textes disponibles dans cette veine. J’avais hâte de découvrir Linda Nagata suite aux retours sur The Red et The Last Good Man. Me voilà convaincue.
Par ailleurs, ces textes permettent d’appuyer la thèse de l’adaptation idoine du format des récits courts à la SF, format qui ne s’encombre pas ni fioriture ni d’intrigues secondaires (voire parfois de détours superficiels), format sensé plus apte à délivrer un message fort. Reste à savoir si la facette intellectuelle satisfait à elle seule le lecteur. Pour moi, le degré d’exigence est encore plus élevé, et si mes neurones peuvent apprécier le savoir-faire, la maîtrise et la créativité de l’auteur, il manque souvent le facteur du cœur, et donc de l’implication personnelle. Bref, il faut diversifier et ne pas s’enfermer à mon sens dans un seul format, surtout que nombre de romans »longs » se sont révélés de gros pourvoyeurs de fonds, d’idées et d’émotions.
Le Dossier Nancy Kress
- Entretien avec Nancy Kress. C’est presque le hasard qui a propulsé Nancy Kress dans la littérature de l’imaginaire, lorsque mère au foyer, elle occupait ses journées à écrire pour tromper l’ennui (elle était institutrice auparavant). Nous apprenons aussi quelques éléments clés de sa vie personnelle, de l’importance de la communauté SF au USA dans son parcours d’écrivain et de femme. Son écriture a suivi une évolution par « palier ». J’ai beaucoup apprécié l’évocation de ses thématiques clés et les motivations qui les sous-tendent. Ainsi, le génie génétique est-il devenu central dans son œuvre, en raison de toutes les implications, les applications et les dérives possibles. Le rapport de la technologie à la légalité fait logiquement partie des centres d’intérêt de Nancy Kress. J’ai adoré sa conclusion en relation avec le paradoxe de Fermi. De mon côté, je tenterai bien un incursion dans le futur avec sa trilogie Tomorrow!
- Nancy Kress par 42 : un entretien au sujet de l’auteur, fin connaisseurs de l’œuvre de l’américaine. Intéressant mas pas autant que le dossier du numéro précédent au sujet de Greg Egan. Le recueil Danses Aériennes est au centre de cet article.
- Guides de lecture et bibliographie. Les recueils de nouvelles puis les critiques des romans sont repris dans ces deux articles, la bibliographie complète l’ensemble.
Carnets de bord
Objectif Runes : Critiques des dernières sorties.
J’y ai repéré un petit peu plus de lectures potentielles qu’habituellement, dont Où sont-ils ? de R. Lehoucq (forcément!), American War (justement ai-je envie de plonger ?…), Le jeu de la Trame (un très belle réussite, je demande à lire).
Quelques « confirmations » : Zothique et Sous le Soleil de cendres.
Pas de surprise avec les critiques; le niveau d’exigence et le degré de sévérité sont toujours en harmonie. J’ai quand même bien ri au sujet de la bienveillance de Bifrost. 🙂
Le coin des revues : Comme d’hab!
Les rubriques habituelles
- Paroles de …. traducteur. Mme Homassel se prête à l’exercice avec bonne humeur et humour. Il est toujours intéressant de découvrir la vision de la traduction par quelqu’un d’investi.
- Scienti-fiction : De l’évolution des espèces. Depuis Darwin, quel recul avec le
crétinismecréationnisme! - balbla. Merci de souligner l’intérêt de la gent féminine pour la SF!
Ce numéro de Bifrost consacré à Nancy Kress permet de se familiariser avec une personnalité charmante, attachée à l’avenir de l’homme mais avec les pieds ancrés dans notre temps. Le dossier, notamment l’entretien, nous offre une esquisse d’une femme impliquée et passionnée. Ce panorama me donne envie de découvrir son œuvre en rapport avec le génie génétique, un des axes de ses réflexions privilégiés ces derniers temps.
Autres critiques :
Au pays des cave-trolls – Le chien critique – Lecture 42 – Apophis (sur la nouvelle d’E. Bear)
Et bien, ça a l’air sympa ^^
C’est le troisième retour sur la nouvelle de Linda Nagata que je lis et qui est positive, du coup j’ai limite envie de prendre le magasine rien que pour la lire 😛
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Tu as les Bifrost en numérique pour une somme intéressante. Je pense que le texte de Bear est aussi une nouvelle suceptible de te plaire. 🙂
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Le mauvais temps partenaire de la revue Bifrost !
Nous savons desormais que la météo tempétueuse n’est pas dû au rechauffement climatique mais à un complot bélialien pour nous faire lire plus vite au coin de la cheminée, et au final acheter plus de livres. De là je comprends mieux ce regroupement contre nature d’editeurs de l’imaginaire. Et je pense que l’ingénierie de ce changement climatique est le fait d’auteurs SF. Salauds !
J’attends de recevoir la version epub pour m’y plonger. Cela a l’air d’être un bon cru, j’ai hâte
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Mais, ils sont quand même futés! Fallait y penser à détraquer le temps pour pousser les lecteurs dans leur bouquins/revues et devant la cheminée!
Nous allons préparer une campagne : « remboursez! » et leur faire payer une partie du trou de la sécu pour la surconsommation des anti-dépresseurs avec les droits d’auteurs…
Je crois que la nouvelle de Nagata est dans tes zones de croisières, et que celle de Bear te plaira. Oui, pas mal, c’est un auteur qui est dans tes registres notamment les textes courts d’après ce que j’ai lu.
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Détraquer le temps ?
On va surtout lancer un crowdfunding pour financer notre déménagement sous la crue qui s’annonce… On y a déjà eu droit en mai 2016. Et là, on regarde la Seine, on regarde le Loing, et on commence à flipper sérieusement… ;-(
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Je me doute que cela doit être assez inquiétant de voir le niveau monter. Nos 3 fleuves et rivières sont en crue (Garonne, Aveyron, Tarn) et dans notre coin, les inondations commencent à faire des dégâts.
Je compatis avec vous, et j’espère que l’amélioration annoncée sera effective et permettra l’amorce de la décrue.
Croisons les doigts!! 🙂
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Faudra quand même que je me plonge un jour dans cette revue…. Mais les revues c’est comme les nouvelles, je n’y vais pas naturellement.
En attendant je me contenterai de Danses aériennes 😉
J’aime bien ton utilisation des couleurs… lol
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Tu sais bien que les nouvelles ne sont pas trop das mes préférences.
Ah! tu es le seul à avoir vu que j’avais un code couleur! 😉
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Une belle revue de revue, merci.
Et chouettes photos (j’aime beaucoup les annotations à même les pages, ceci dit sans ironie).
Ça donne envie, même si pour l’instant je n’ai pas non plus été convaincu par ce que j’ai lu de Nancy Kress.
__________
(Sinon la gent, toute aussi féminine quelle soit, ne prend pas de « e » ; du moins dans le sens que tu lui donnes)
[-_ô]
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Oui, j’aime bien cette revue, je découvre à chaque fois pas mal de choses. Suite à sa lecture, j’ai repéré 3/4 bouquins qui m’interpellent. C’est déjà pas mal! 🙂
****
Quoi? N’est-ce pas la mode de mettre des -e partout ? 😉
Plus sérieusement, merci de l’indication, je vais corriger, je n’avais même pas vu que j’avais fait une faute. Merci! 🙂
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Tu es sacrément rapide 😉 Je l’ai à peine reçu hier et déjà ta chronique sort!
Le lutin le plus rapide du monde 🙂
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Le Bifrost arrive toujours dans la semaine du challenge à 1000 pages. Il tombe à pic pour compléter avec ses 200 pages.
La météo aide également, avec « il pleut, il pleut bergère »….
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Pas encore reçu. Mais j’ai par contre reçu Le jeu de la trame en cadeau (de Noël ou d’anniversaire, je sais plus, c’est le même mois), hé hé. Hâte de lire les nouvelles de Bear et Nagata, j’aime beaucoup ces deux auteures. Belle critique en tout cas, surtout aussi peu de temps après la parution de ce numéro 🙂
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Merci APo!
Le temps y est pour beaucoup! Je ne peux pas faire grand chose dehors, surtout ce week-end qui a été particulièrement venteux et pluvieux…
Les deux nouvelles sont plutôt bonnes. Même celle qui est très courte est réussie.
Les autres dépendront des goûts de tout un chacun. Tu sais que le fantastique n’est pas un genre qui a mes faveurs…
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J’aime beaucoup tes commentaires sur les pages 😉 Zut, j’avais bien envie de lire Hemlock Grove (sans savoir qu’il existait une série, d’ailleurs), mais je vais déjà attaquer d’autres romans du catalogue de Super8 avant de me décider, dans ce cas 🙂
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OUi, je commente beaucoup… et pas uniquement sur les blogs! 😉
Je n’avais pas du tout aimé la série, du coup le roman était mal embarqué… la critique l’a achevé!
Au fait, j’ai commencé à lire L’étoile de Pandore.
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Je l’ai démarré hier soir aussi, j’ai pas encore tellement avancé mais je te donne des nouvelles rapidement 😊
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J’ai rien trouvé qui me tente vraiment dans les critiques de ce bifrost (heureusement, ma PAL en sort indemne).
J’ai lu les deux premières nouvelles pour le moment, pas vraiment accroché à la première. La seconde (de 3 pages) est plus pour moi ! Je verrai le reste bientôt.
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C’est à dire qu’il y a très très peu de fantasy ou des représentants de tes lectures habituelles. Zothique ne te tente pas du tout ?
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Je suis pas très client de cette manière de faire de l’époque, une collection de nouvelles pour faire un univers. Je suis pas très « nouvelle » globalement, j’préfère un bon gros roman.
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Moi aussi, je ne suis pas « nouvelles ». Le format Novella est mieux, mais j’adore les romans.
Mais, il y a plusieurs fois où ils insistent sur le fait que la nouvelle correspond mieux à la SF…. je dirais que cela dépend pour qui. Sans doute pour l’auteur, les revues, centrage sur un message et beaucoup moins sur un intrigue captivante (vue qu’elle est secondaire ou même superfleu),….
Bref, le contraire de ce que j’aime. 🙂
Mais après, cela peu plaire, permettre de découvrir un auteur, de tenter un genre ou sous-genre,…
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Je ne l’ai pas encore ouvert mais je vais m’y pencher sous peu, hâte de découvrir cette autrice que je ne connais pas (et puis un numéro 100% féminin, ça se fête !).
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Oui, un numéro pour saluer les femmes, cela se fête!!! 🙂
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Il faut vraiment que je me libère un créneau pour découvrir les éditions numériques 😉
Merci pour ce retour de lecture d’une parfaite complétude 😉
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Merci à toi te tes commentaires toujours plein de fun et d’encouragement.
Il faut que tu trouves un créneau pour dégager une lecture sur un de leur numéro. Choisis en un avec un auteur que tu aimes et fonce! Allez moussaillon! AU Bifrost!
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La truffe du Tanuki n’a rien reniflé qui lui fasse envie – sauf la rubrique Scienti-fiction sur Darwin 🙂
Je suppose que l’article n’est pas assez long pour justifier l’achat du numéro ?
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NON, l’achat que pour l’article ne se justifie pas. 🙂
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Je garde mes sous pour des livres alors ^^
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Intéressant ! Faudra vraiment que je m’essaie à cette revue…
En attendant, je suis en train de lire Danses Aériennes 🙂
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Oui, il faut que tu essaies. Et regarde déjà en numérique.
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D’accord, je ferai ça 🙂 !
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[…] deuxième avis sur cette nouvelle, je vous conseille la lecture des critiques suivantes : celle de Lutin sur Albedo, de Nicolas Winter sur Just a word, du Chien critique, de Samuel, de Célindanaé sur […]
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[…] parallèle est bien plus corsé avec le texte de Linda Nagata L’obélisque martien qui joue sur le thème du passage du temps, la persistance des désirs, accompagné d’une […]
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