Oderint dum metuant – Emmanuel Chastellière

Steampunk sur la Lune

Après, un week-end ensoleillé et consacré 100% aux abeilles, me voici de retour sur la blogosphère! 😉

Coliopod propose ce mois-ci la nouvelle Oderint dum metuant, tirée du recueil de nouvelles Célestopol d’Emmanuel Chastellière.

Ce texte est sans doute un de mes préférés parmi les 15 proposés par l’auteur, je vous invite à découvrir cet univers lunaire unique et cette histoire en particulier.

Avant toute chose, il convient de brosser ce monde sélénite chamarré et que j’imagine aux nuances ambrées. Ma critique de l’ensemble est disponible en suivant le lien disponible plus haut.

Célestopol nous conte une vie palpitante sous la bulle protectrice de la ville titre, et accessoirement les aventures de l’énigmatique du Duc Nikolaï. Difficile de séparer l’un de l’autre tant l’ADN de la première a imprégné les gênes du second. Célestopol est aussi un voyage dans une fin XIX° début du XX°, à la poursuite de la fantaisie de Jules Verne.

N’étant pas une grande fan de ce format, l’histoire de cette cité et de son Duc en font un des attraits principaux.  La personnalité de Nikolaï se nuance grandement au fil des nouvelles qu’il faut absolument lire dans l’ordre proposé pour en découvrir les multiples facettes, et se rendre compte de la relation particulière qui lie mère et fils : un savant mélange d’amour et de mépris.

Ce voyage – à comprendre dans ses nombreuses acceptions – en compagnie plus ou moins lointaine de cet étrange personnage éveille la curiosité du lecteur.  Ainsi, cherche-t-on à découvrir de quel bois l’homme est fait, et si la mère envahissante, mordue de contrôle lui laissera les coudées franches – ou s’il parviendra à se libérer. Quelque part, c’est assez jouissif, car le bougre n’est pas un tendron de première année, et loin des clichés du noble qui fera sa mue (telle une Bête). Non, le bonhomme est culotté, déterminé et… sait naviguer en eaux troubles.

Oderint dum metuant nous éclaire grandement sur la personnalité de ce Duc, avec une belle bataille, un colonel féminin et quelques automates, le tout dans une cathédrale. Même si la chute est un peu prévisible, il ne faut pas bouder son plaisir.

Vous pouvez la trouver en suivant le lien ci-dessous, la savourer et découvrir la plume d’Emmanuel Chastellière.

Oderint dum metuant sur Coliopod

Et avec la vois de Stéphane Platteau, c’est un petit délice. Aucune raison de s’en priver!

 

PS: Demain, je vous réserve un p’tit article spécial!

 

 

18 réflexions sur “Oderint dum metuant – Emmanuel Chastellière

  1. Les différentes chroniques sur le recueil m’avaient donné envie de la lire, ce podcast arrivait au bon moment. Par contre je ne pensais pas que cela allait être dans ce style qui n’a pas ma préférence. J’ai trouvé la fantasy trop présente, et la SF absente.
    Pour ma part, j’avais cru voir la fin arrivé, mais c’était sans l’effet kiss kool, donc j’ai été agréablement surpris.
    Et j’aime bien les épisodes narrées par Stefan Platteau, à chaque fois je suis très vite immergé dans le récit et les personnages.

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    • Bonjour !

      Ah oui ? A titre personnel, je considère une seule des nouvelles de recueil comme ouvertement « fantasy », et ce n’est pas celle-là, comme quoi ! 🙂
      Tout dépend ce que vous entendez par « SF » ensuite !

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      • @Emmanuel : comme le dit le lutin, cela doit être dû à l’effet steampunk assez léger, mais aussi à d’autres éléments : il y a les intrigues de cour, les relations/dialogues entre personnages qui relèvent à mon sens plus de la fantasy. Que l’on soit sur la lune ou dans un empire ne change, dans cette nouvelle, pas grand chose.
        Pour préciser ma pensée, j’ai plus l’impression d’être dans un univers à la Perdido street station que dans un univers steampunk comme la trilogie de la lune de Heliott qui tire plus vers la science.
        Après, cela n’enlève rien à la qualité du texte qui m’a agréablement surpris, juste une question de ressenti. Et comme mon coeur va plus à la SF qu’à la fantasy…

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        • Je ne connais malheureusement les romans « lunaires » de Johan Héliot que de nom ! 🙂
          Maintenant, si mes textes se retrouvent un jour comparés au-delà de l’univers à ceux de Miéville, je signe tout de suite. 😉
          Je pense en tout cas que certaines nouvelles exploitent/explorent un peu plus le cadre de la Lune, même si ce n’est pas au centre de l’histoire globale. 🙂

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    • C’est vraiment steampunk, donc cela penche d’un côté ou de l’autre, et souvent avec une tendance à la fantasy.

      Je suis ravie que la fin t’ait surpris, c’est vrai qu’en lisant le recueil, l’effet est prévisible.

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    • Et elle est audio, donc, n’hésite pas à prendre le temps de l’écouter et puis, avec la voix de Stéphane Platteau, c’est encore mieux! 🙂

      Merci pour cette info, je vais l’insérer dans mon article. 🙂

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