Les jardins de la Lune – Steven Erikson

E.P.I.Q.U.E!!!

Le livre des Martyrs, tome 1

Éditions LEHA

 

J’ai eu l’occasion de me frotter au Livre des martyrs il y a un peu plus d’un an. C’est donc avec délectation que je me suis lancée dans cette nouvelle traduction, réalisée par Emmanuel Chastellière, et je l’ai dévoré en 3 jours.

Et pour cause, la version française glisse parfaitement dans les replis de mon cerveau permettant un enchaînement quasiment cinématographisue du Jardin de la Lune. La lecture  a été nettement plus aisée qu’en version originale.

D’ailleurs, le qualificatif épique est loin d’être galvaudé avec une œuvre si imposante, colorée, pétillante, riche de saveurs et de nuances. Dire que ce n’est pas la plus aboutie du cycle laisse pantois, et, rêveur.

Mais, ce n’est pas la première chose qui est associée avec cette saga de dark fantasy.

Une pléthore de qualificatifs

En effet, complexe est le qualificatif que j’ai le plus entendu concernant Les Jardins de la Lune de Steven Erikson. Parfois, il lui a aussi été associé brouillon ou exigeant. Quant à moi, lje vous confirme que j’y trouve la plus belle expression du terme épique! Cependant, un seul terme ne suffit pas à résumer un roman d’une telle ambition.

Nous baignons avec ce récit dans de la fantasy de haut vol. L’univers mis en place est non seulement exigeant – il est vrai – en terme d’attention et de concentration mais aussi particulièrement recherché et ambitieux. Nous ne sommes pas dans un roman de fantasy gnan-gnan, où la jeune et jolie fermière du coin s’envole à dos de chèvre ailée sauver le prince d’un sort atroce, ou de son beau père pré-régicide. Non, Genabackis accumule les batailles sanglantes, les luttes d’égo, les doubles allégeances, les trahisons de première main, les manifestations divines, et enfin de spectaculaires chocs magiques.

Je ne sous-entends pas non plus qu’Erikson propose un récit de l’imaginaire combinant philosophie, thématiques d’actualité et questions existentielles dans de savoureuses et éthérées volutes métaphoriques. Bien que… Les Jardins de la Lune, ce sont des sociétés élaborées, beaucoup de gueules cassées, des personnages charismatiques, de beaux salauds et quelques jolis minois.

Nous sommes dans de la dark fantasy, et plus précisément dans de la gunpowder fantasy sans concession pour les âmes prudes et chastes.

Nous avons déjà un bon nombre d’adjectifs pour qualifier ce récit : complexe, brouillon, épique, gunpodwer, ambitieux, violent,…  Mais, commençons par le commencement.

Il était une fois à Genabackis…

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Le Livre des Martyrs ( anciennement, Le livre malazéen des glorieux défunts) est un cycle de 10 romans, Les Jardins de la Lune en est le tome introductif.  Il est clair qu’Erikson s’est fortement inspiré de La Compagnie Noire de Glen Cook. En effet, nous avons le récit d’une unité de soldats de l’Empire, des vieux briscards abîmés par les ans, les combats, les déceptions, le danger et la guerre. En prime, ils ne font pas partie du « bon camp ».

En effet, l’Empire Malazéen avec à sa tête l’Impératrice Laseen, emploie une politique d’expansion agressive, et vise une hégémonie globale sur toutes les terres habitées. Il s’est doté de moyens adéquats avec une armée chamarrée, nombreuse et expérimentée. Les pertes subies sont remplacées par un recrutement incessant dans les territoires « nouvellement » dominés. Ainsi, sa marche paraît-elle inexorable tel un tsunami dévastateur. L’auteur axe son récit autour des les brûleurs de ponts, une unité du génie à qui sont confiés les missions de sape et de destruction d’ouvrages (avec force, poudre et explosions). Mais ceux-ci ne sont pas en odeur de sainteté auprès de Laseen, car ils furent un soutien indéfectibles à l’ancien Empereur, assassiné par nulle autre que l’Impératrice actuelle….

Il en va de même avec le général Dubjek Umbras, et elle confie donc à ces unités dont elle se méfie, les batailles les plus rudes et sanglantes, laissant le sort et la mort faire le sale boulot de nettoyage. Malgré les nombreuses conquêtes et son tribu de sans, si la destiné tarde trop à accomplir sa volonté d’assainissement, la dame envoie un membre de la Griffe oeuvrer de manière plus expéditive. Elle était auparavant leur, chef, et cette unité vit quasiment attachée à chacun de ses souffles. le lecteur aura l’occasion de les voir à l’oeuvre tout au long des 630 pages de ce premier roman.

Présentés de cette manière, Les Jardins de la Lune paraissent plutôt classiques dans le registre de la Dark fantasy. Toutefois, c’est un peu plus dense que ce bref résumé le laisserait entendre.

Une propulsion à plusieurs étages

Nous avons donc un agresseur avec les malazéens et un défenseur : la ville de Pale. Très vite, cette cité libre, objet des désirs de Sa Majesté l’Impératrice, tombe dans le giron de l’Empire. Nous passons donc au prochain objectif en date de Laseen, la dernière cité libre de Genabackis : Darujhistan (au centre de la carte du dessus)…

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Le premier siège, rapide au regard du déroulement du roman et de la saga (200pages) dévoile déjà de nombreuses perspectives et axes de développement. L’affrontement nécessite des fantassins – subissant de lourdes pertes – provenant de divers horizons de l’Empire malazéen, et de races différentes pour la grande majorité humanoïdes (non, il n’y a point d’elfes, de trolls ou de gobelins) de couleurs variées et de spécifiés plus ou moins uniques.

Les combats les plus impressionnants ont dévoilé la présence de mages de catégories, de forces et de rangs différents (avec des Hauts Mages). Ces chapitres initiaux permettent aux premiers protagonistes de s’illustrent de diverses manières (Loquevoile, Tayschrenn, Toupet), de marquer déjà le lecteur d’une impression durable, ainsi que de mettre en place un jeu trouble entre les différents échelons du pouvoir. Les tensions, déjà nombreuses, indiquent une sérieuse menace de dissension au sein de cette armée et une potentielle action de représailles ou de nettoyage visant toute cette armée. C’est dans cette « introduction » que  le lecteur apprendra les dessous du début du règne de l’Impératrice quelque peu chaotique et qu’elle n’a pas que des partisans. Des jeux de dupes se mettent en place, et des éliminations s’opèrent sous le couvert du combat. Forcément, les événements sont promis à l’embrasement à plus ou moins long terme…

Les cités libres ne sont pas en reste pour les rebondissement et les jeux partisans, elles ont un allié de poids : Anomander Rake, Fils des ténèbres, Lord of the Moon’s Spawn, Seigneur des Jardins de la Lune et principal adversaire de l’Empire. Accessoirement, c’est un Tiste Andi à la peau noire et chevelure blanche.

EPIQUE, vous dis-je!

Une magie au diapason de cette saga hors norme

La magie déployée est très visuelle et unique. Dans la lignée de Brandon Sanderson, l’auteur lui a offert une source et une explication. Mais là ou beaucoup se contentent de jouer sur un ou deux ressorts, Steven Erikson imagine un système qui repose sur des labyrinthes dimensionnels conditionnant le type de magie, l’intensité et même l’odeur de celle-ci. L’étendue de la connaissance de cette « Garenne » (et sa filiation) par le mage lui ouvrira la possibilité utiliser tout ou partie de la puissance disponible. L’envers de la médaille réside dans le danger tapi au sein de ses dimensions magiques, il ne s’agit en aucun cas d’un parcours de santé.  Un mage particulièrement puissant et téméraire peut utiliser plus d’un labyrinthe.

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Un autre aspect exploré consiste dans les jeux de cartes (Loquevoile), proche des jeux de divination. Cette précision n’est pas anecdotique, car l’auteur va utiliser cette carte 🙂 , pour accroître les pressions, et augmenter la tension lors de certains face à face…

 Tout un background riche et travaillé

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Se contenter de batailles épiques,  de magies complexes et spectaculaires et de trames en strates aurait été trop simple. Les mortels ne sont pas les seuls participants à cette assemblée.  Les divinités ou Ascendants s’invitent à loisir dans la partie, et leur implication peut faire tomber la pièce sur une face ou l’autre… Cependant, ils jouent à une autre échelle, avec leur propre objectif, et sans aucun scrupule pour les conséquences dans le monde des bipèdes. Ces divinités s’avèreront retorses et très humaines.

Oui, complexe, dense, riche. Tant d’éléments peuvent rebuter plus d’un lecteur, ce serait regrettable. Malgré cette sensation d’abondance, l’appropriation de l’ensemble des informations s’opère grâce à des premiers chapitres didactiques ainsi qu’un dramatis personnae fourni et détaillé en début de livre. Celui-ci imposant est exhaustif et ne reflète pas l’impact et l’importance de chacun des acteurs sur le récit. Le lecteur  s’y référera pour mettre dans un camp ou l’autre les personnages clés rencontrés, ou leur place dans la hiérarchie de l’empire. Malgré cette attention, les protagonistes restent la faiblesse relative de ce roman car ils suscitent assez peu l’attachement ou l’implication émotionnelle totale pour les uns ou pour les autres, l’intérêt résidant davantage dans l’issue des luttes déclarées ou sournoises.

En effet, il y a beaucoup de monde. Et c’est sans doute cela qui confère à la saga une impression de difficulté voire de brouillon – J’ai fait un tri pour vous donner une idée des personnages à suivre* (une vingtaine).

La formation d’anthropologue de l’auteur sert ses desseins. L’univers est encore une fois dense mais cohérent, aussi le travail de recherche et d’agencement donne-t-il l’impression d’un soin minutieux dans tous les aspects de ces sociétés : politique, culture, croyances, cosmologie, sociologie, statuts juridiques,… Les cartes montrent les champs de batailles d’antan, l’étendue de l’Empire et racontent un passé à elles seules. L’univers offre une lecture à plusieurs niveaux avec ses différentes strates, ses labyrinthes multi-dimensions et l’implication des divinités.  A cette richesse s’associe une trame principale particulièrement prenante, saupoudrée de tensions et de rivalités. Les différents jeux en sous main placent le lecteur dans une position équivoque, ne sachant pas quel parti ravira la mise au final.

L’influence des jeux de rôle est prégnante dans la construction de ce roman et de la saga, avec  les différentes guildes (voleurs, assassins, mages…), ce côté sombre et imprévisible. Pour autant violence il y a,  mais j’admire la retenue de l’auteur qui ne verse ni dans la gore ni dans la débauche gratuite de tripes (ni dans le sexe d’ailleurs).

Certes, les personnages nombreux et variés ainsi que les races imaginées exigent une concentration importante et leur nombre limite l’implication dans les histoires individuelles.

 

Une traduction à la hauteur

Enfin, un mot sur al traduction puisqu’il s’agit pour moi d’une relecture en VF. Elle est tout à fait fluide et ne trahit pas l’auteur, j’y ai retrouvé le style riche et fin de Erikson. Globalement, Emmanuel Chastellière a choist de ne traduire que les noms qui pouvaient passer de l’anglais au français. AInsi, retrouvons-nous dans les deux cas de nombreux protagonistes aux patronymes identiques. Rope a été traduit par La Corde, ce qui est conforme à la VO. Il en va de même avec Tattersail qui est devenue Loquevoile. Je suis moins fan du Sergent Whiskeyjack qui porte désormais le nom de Mésangeai.

 

  • personnages clés

 

Travail en cours…..

 

En résumé : qu’attendez-vous pour le lire ? FONCEZ!

Ce livre est pour vous si :
  • vous aimez les romans qui ne vous prennent pas pour un con
  • vous êtes amateurs de héros haut en couleurs
  • vous voulez découvrir une fantasy riche, nuancée et pleine de suspens
Je vous le déconseille si :
  • qui ne voudrait pas le lire ?…..
Autres critiques :

ApophisLe bibliocosmeXapurLes chroniques du chroniqueurElhyandraL’ours Inculte

53 réflexions sur “Les jardins de la Lune – Steven Erikson

    • Si tomes suivants il doit y avoir… Je ne sais pas si tu avais suivi la discussion à ce sujet sur le forum du Belial’, mais Gilles Dumay s’était lancé dans un calcul du nombre d’exemplaires du tome 2 à vendre pour que le projet soit viable (et encore, en partant des coûts de fabrication d’Albin Michel, sachant que ceux de Leha sont probablement plus élevés), et le chiffre était tellement élevé (12000 exemplaires) que compte tenu des réalités du marché Fantasy français actuel, il n’avait en gros aucune chance d’aboutir, en tout cas pas sans apport d’argent extérieur. Car il faut savoir qu’aujourd’hui, 5000 ventes pour un bouquin de SFFF est un succès retentissant. Alors deux fois et demi plus, sachant également que chaque tome d’un cycle perd en moyenne 20 % des lecteurs du précédent…

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      • non, je n’ai pas vu la discussion.
        Je ne vois pas comment une maison d’éditions se lancerait dans cette aventure sans vraiment étudier la question. Mais comme je n’y connais pas grand chose, j’espère que ce n’est pas un tome qui va faire pfffff.
        SUrtout que le cycle ne mérite pas qu’on le boude.

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        • La question n’est pas de savoir si le cycle est excellent, il l’est, l’accueil critique et les ventes dans le reste du monde sont là pour l’attester. De plus, évidemment que Leha a étudié la question : visiblement, ils pensent que si le cycle s’est planté lors des deux tentatives de sortie en français précédentes, c’était juste à cause d’un problème de communication, de marketing, et d’une traduction pas forcément à la hauteur. Ils sont donc persuadés qu’en réglant ces deux problèmes (ce qui, apparemment, a été le cas), il va avoir les ventes du Trône de fer.

          Sauf que le TdF est adossé à une série télévisée, ce qui n’est pas le cas ici. Sauf que là, on parle d’une décalogie d’énormes pavés. Sauf que beaucoup de gens vont être frileux et vont attendre que la trad’ soit suffisamment avancée pour commencer à acheter les premiers tomes (ce qui rend la trad’ des tomes ultérieurs d’autant plus improbable, en tout cas sur fonds propres), ne voulant pas se lancer dans un aussi gros cycle sans avoir un minimum de garantie que le projet ne sera pas abandonné en cours de route. Sauf que comme expliqué plus haut, les ventes à atteindre pour que les romans s’auto-financent (sans crowdfunding) sont totalement irréalistes (15000 exemplaires tirés, 12000 vendus). Sauf que si le cycle se plante une troisième fois, Leha n’a quasiment aucune solution de repli : outre le fait que leur crédibilité sera lourdement atteinte, ils n’ont pas d’autre locomotive dans leur catalogue, et l’échec du cycle Malazéen risque de porter un coup fatal à leurs finances. Oh, certes, il y a la possibilité d’un crowdfunding, mais d’une part ce serait un aveu d’échec, et d’autre part on peut se poser la question de savoir, si le cycle s’est planté, s’il y aura assez de contributeurs pour mener la trad’ des 10 tomes jusqu’au bout. J’en doute, personnellement (sinon le projet aurait été mené à bien depuis longtemps, même sans Leha). Je vois bien plus une realpolitik à la Eclipse, avec abandon pur et simple du projet et recentrage sur des projets plus lucratifs à court terme, pour renflouer les caisses et assurer la survie de la boite.

          Bref, Leha a étudié la situation, a fait un gros pari, qui a, étant donné l’état d’effondrement du marché littéraire français (y compris, et c’est une nouveauté, en blanche), toutes les chances d’être perdant (et c’est d’ailleurs pour cela que les autres maisons ont toutes refusé le projet, malgré des années de lobbying d’un des deux traducteurs. Des maisons avec de la trésorerie, une crédibilité établie depuis des décennies, et d’autres auteurs-phares pour compenser la perte d’argent et de prestige). Espérons pour eux, et pour les gens qui ne lisent pas en anglais, qu’ils déjouent tous les pronostics.

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  1. Kickstarter un livre après l’autre est tout à fait possible: kil faut définitivement utiliser les ressources d’internet pour ce genre de projet, qui doit tant au forum d’Elbakin !

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  2. J’avais lu le 1er tome, il y a qques années, et j’avais bcp aimé…Je viens d’acheter la nouvelle traduction (qui muscle un peu le propos) et c’est tjrs aussi bien…Je suis un peu comme Apophis, j’ai peur que le projet fasse pschittt…il nous restera les textes en anglais et en italien (très bien traduits semble-t-il et faciles à avoir sur Kindle).
    Un cycle splendide de frantasy en tout cas…

    Désolé d’avoir un peu délaissé les blogs mais ici à Trèbes l’ambiance était un peu morose, nous sommes donc partis qques jours en Italie nous refaire le moral…

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    • Ah, non… ne parlez pas de psccchiittt! S’il vous plait. Je les veux mes 10 tomes en VF. Je les VEUXXXXX.
      Je sais qu’il y a la VO dispo en e-pub, mais ce splendide cycle doit figurer dans ma bibliothéque.

      Ne t’inquiéte pas, je comprends ce que cela fait d’avoir des périodes chargées et le besoin de souffler un peu.

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  3. Ça me donne très envie de les lire ! Plutôt en VO, d’après ce que Apophis a l’air de raconter sur les difficultés de financement en VF…. D’ailleurs, hyper intéressant toutes ces infos ! Je ne me rends pas toujours compte de ce genre de problèmes, et typiquement je n’aurais pas cru qu’un succès SFFF ne vendait « que » 5000 exemplaires habituellement !

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  4. Après ma relecture en Vo de ce tome (que je n’ai pas re-chroniqué et qui a eu lieu juste avant l’annonce de la reprise de la saga en VF), j’étais tombé sur une présentation powerpoint qui expliquait vraiment bien les points importants de la série (le monde, les différentes factions, dieux, comment marche les labyrinthes -je ne sais pas si le terme a été changé dans la nouvelle traduction- etc …).
    Et même pour moi qui avait déjà lu deux fois le premier et une fois le second j’avais trouvé ce guide vraiment instructif et plein de découvertes.

    Malheureusement je n’arrive pas à le retrouver (la personne à du le supprimer …) donc je ne peux pas t’en faire part.

    Sinon je suis d’accord avec le mot Épique, je me souviens que j’avais dit dans ma chronique que j’étais ressortie de ma lecture essoufflée tellement c’était énorme.

    Je pense que je vais attendre encore un peu avant de me le relire une troisième fois dans une 3ième version, sans doute quand le tome 3 arrivera (comme ça je me prendrais le pack 1 +2 +3 d’un coup).

    Belle chronique ^^

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  5. Je savais que cela te plairait et je pense que la suite te plaira encore plus, il y a des scènes vraiment épiques dans tous les tomes que j’ai lu (là je suis dans le tome 8 à +/- 500 pages sur 1200 et quelques).

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  6. Il est enfin dans ma PAL !!!!!! 😀 Et quand je lis cette critique j’ai du mal à me retenir de le commencer tout de suite. Étant donné les arguments que tu avances, je suis sure de ne pas être déçue 🙂

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  7. Qui ne voudrait pas le lire ? Moi.
    J’ai déjà du mal avec les trilogies, alors les sagas…
    Bon, c’est surtout, aussi, parce que la fantasy et moi, ça fait deux. Et l’épique n’est pas ma tasse de thé, quand bien même il se récolte dans les jardins de la lune.

    Ceci dit, je désespère de l’édition française et de ses grosses maisons qui pourraient mener ce travail de traduction à terme…

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  8. Ah, ne pas traduire certains termes, conception originale de la traduction, qui n’est pas la mienne, désolé. 🙂
    Pour « Mésangeai », on m’a dit une ou deux fois aux Imaginales que ça sonnait moins « classe » que Whiskeyjack, sauf que le but n’est pas d’être classe, mais fidèle, dans la logique des autres termes traduits.
    Une logique approuvée par l’auteur lui-même, au passage. 🙂

    Quant aux chiffres de ventes, je ne crois pas que quiconque chez Leha pense atteindre les chiffres du Trône de Fer, rassurez-vous. En attendant, le démarrage est canon, et sur plus d’une semaine maintenant.

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    • Le démarrage du tome 1, vu l’attente créée et la réputation du cycle, ne signifie pas grand-chose et n’a strictement rien d’étonnant. Ce sont les chiffres de vente des tome 2+ qui seront intéressants. Pour rappel, La justice de l’Ancillaire aussi a fait un démarrage canon, vu sa ribambelle de prix et donc la réputation associée, et on sait comment ça s’est fini pour les tomes 2-3, avec une division drastique du nombre de critiques et un éditeur soudain bien moins prolixe sur les chiffres de vente.

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  9. Hey ! ça fait un moment 😉
    Ben comme d’hab, et je dirai encore plus ici, ton enthousiasme décuple mon envie de me le procurer (il fut l’un de mes premiers livres à siéger en haut de ma Wishlist) et maintenant qu’il est à nouveau publié avec une nouvelle traduction, j’espère avoir l’occasion de me le procurer. Merci pour ce superbe retour 🙂

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  10. […] Agissant dans l’ombre, la « phalange » dénommée la griffe est un bras armé secret et discret pour l’impératrice. Chef de cette unité avant d’épouser l’Empereur en titre, elle s’est débarrassée des inopportuns pour s’emparer du trône….  Et cherche à éliminer tous les potentiels empêcheurs de tourner en rond, dont quelques unités phares ou des personnalités de premier ordre lors du roman introductif, Les Jardins de la Lune. […]

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