Juin 2018, entre hiver et canicule

Ça y est, le coup de feu est passé, vive le coup de chaleur!

 

C’est officieusement la fin du gros coup de feu, le temps très maussade jusqu’à mi-juin a exigé un gros focus sur le soin des abeilles; et au retour du beau temps, l’état des colonies a nécessité tout autant d’attention. A cela il faut ajouter le 25° open international de Montauban  (tournoi de tennis), et vous obtenez une fin juin chargé comme un troupeau de mules.

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En évoquant mes abeilles à l’orée de l’été, je me dis que quelques explications peuvent vous intéresser. Pendant tout le printemps, l’instinct de cet insecte pousse la Reine à pondre une grande quantité d’oeufs. Le temps cantonnant nos abeilles dans les ruches pour cause de pluie, la colonie considère qu’elle est trop nombreuse, commence à élever une nouvelle Reine, puis se scinde en 2. La « vieille » monarque part avec la moitié du cheptel. Cela s’appelle l’essaimage et c’est ce que vous pouvez apercevoir lorsque ‘un essaim passe. Mais voilà, le mauvaise temps étant au rendez-vous le nouvelle Reine ne revient pas de son vol nuptial et laisse l’apiculteur avec une colonie orpheline et stressée sur les bras, charge à lui de résoudre ce big problème… J’ai eu 6 cas en 2 semaines…

La météo étant conforme à la saison, les soucis de reine en cours de résolution, le tournoi de Montauban achevé (je fais partie du comité directeur), je sui désormais ENFIN, bien plus libre de lire et de suivre les blogs! Hourra!

Challenges estivaux

3 challenges sont en cours au cas ou vous seriez passer à côté… 😉

celui-ci organisé par mes soins :

Le S4F3 saison 4

S4F3 saison 4

L’épisode VIII de Summer Star Wars

Le pavé de l’été

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Lectures du mois de juin

Peu de lectures ce mois-ci qui témoignent d’une activité assez soutenue par ailleurs…

  • L’Empire du léopard d’Emmanuel Chastellière
  • Tigane de Kay
  • Gunpowder Empire de Turtle love
  • Star Trek

En cours de lecture

Hardfought de Bear

Un mois frileux pour le tour de PAL

C’est bien simple, je n’ai rien acheté… pour l’instant. Aussi ma PAL accuse-t-elle un repli de 3 unités!! Oui, je ne compte pas les Star trek!

Top du mois

sans surprise…..

 

TIGANE de Guy Gavriel Kay

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26 réflexions sur “Juin 2018, entre hiver et canicule

    • Je ne trouve pas de nouvelles reines. Je pousse les abeilles en élever une autre. Ce sont des manipulations assez lourdes. J’ouvre la plupart des ruches dans un même rucher, en cherchant la colonie la plus populeuse avec une reine qui a beaucoup pondu. Il faut des oeufs de moins de 3 jours, alors il faut bien observer la ponte et si je trouve un cadre avec cela, je l’insére dans la ruche sans reine.
      Les abeilles élévent alors une reine en nourrissant la larve avec de la gelée royale uniquement ( d’où son nom).
      Je suis obligée d’acheter des reines fécondées si je n’ai pas d’autres solutions.

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  1. Ah, une revenante. Tu es de retour saine ou en mode zombie !

    Concernant tes abeilles, je viens de finir Le sang des fleurs qui parlent de bzzz . Dans le roman, il était dit que lorsque la reine n’était plus là, le problème se réglait de lui même, les ouvrières élevant un oeuf de manière spécifique pour retrouver une reine. ?

    Il y a quelques passages sur l’exploitation « industrielle » des abeilles, j’espère que tu es dans le bio et ne participe pas à ces méthodes de voyou :
    « les apiculteurs bios ne semblent pas avoir perdu d’abeilles. Ils laissent par exemple plus de miel et de pollen dans les ruches pour l’hiver, au lieu de les remplacer par du sirop de maïs, du sucre ou du soja.
    […]
    Rogner sur l’espace, maximiser le profit, mégoter sur la nourriture et sur l’hygiène, entraver autant que possible le comportement naturel de l’animal, remédier à tous les symptômes ainsi provoqués par une médication chimique toujours plus violente, tricher à la moindre occasion, fermer les yeux sur les dommages collatéraux tant que le business rapporte.
    Le transport des ruches d’un bout à l’autre des États-Unis engendre un stress qui affaiblit l’état de santé général et le système immunitaire des abeilles. Les contacts entre colonies provenant des quatre coins du pays multiplient les risques d’infection. Les parasites, les champignons (tels que le nosema), les acariens et les bactéries se transmettent ainsi plus facilement d’une ruche à une autre.
    La sélection des abeilles et la priorité donnée à certains caractères (moindre agressivité, etc.) ont peut-être trop réduit la diversité du patrimoine génétique et créé un goulot d’étranglement qui ne permet plus les mutations nécessaires à la préservation de l’espèce.
    La valeur nutritive, les oligoéléments, les enzymes et les protéines du sirop de maïs utilisé pour nourrir les abeilles en hiver sont loin d’égaler ceux du miel et du pollen qu’elles consommeraient normalement si l’homme ne les leur volait pas.
    Pour obliger les abeilles à polliniser le plus activement possible, on les trompe en permanence, systématiquement et sans scrupule.
    Aux États-Unis par exemple, l’hiver, on déplace les ruches vers des régions plus chaudes pour que les abeilles, au lieu de se mettre en sommeil, continuent de travailler et de se reproduire. On leur donne aussi parfois un supplément d’aliments, car plus la ruche a de provisions, plus la reine pond et, dès que la population augmente, la colonie se prépare à la nourrir en récoltant plus de nectar – et donc en pollinisant à tout va. Certains apiculteurs ont constaté que les perturbations du cycle annuel et l’exploitation à outrance des abeilles provoquaient chez les reines un véritable burn out.
    L’Association californienne des cultivateurs d’amandes a été jusqu’à financer des chercheurs afin qu’ils testent dans les ruches des phéromones de synthèse faisant croire à la colonie qu’il y a dans la ruche plus de larves qu’en réalité. On parvient ainsi sans mal à faire butiner encore plus les abeilles, et donc à polliniser les vergers plus efficacement que jamais. »

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    • Ah! là c’est l’apiculture des USA. En France tu ne peux rien donner à tes abeilles comme médicament. On est que sur du naturel.

      Pour répondre à tes questions.

      Normalement les abeilles remèrent (provient de mère) toutes seules. Sauf que la météo n’était pas du tout propice à l’élevage d’une nouvelle reine. Une fois qu’elle naît, elle doit ainsi être fécondée, rapidement sinon, elle ce n’est plus possible après. On appelle cela le vol nuptial, et il faut qu’il y ait du beau temps.

      Nous avons eu un temps pourri, avec que de la pluie…..

      Je ne suis pas un apiculteur bio, car cette appellation ne veut rien dire, je ne maîtrise pas la zone de butinage des abeilles…. En revanche, je privilégie le bien-être de mes colonies avant tout autre chose.

      Faut que je lise ce roman!

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  2. Comment qu’on fait pour récupérer ces reines renégates alors ???? Je suis en plein suspense là ^^
    Pas encore commencé le challenge mais j’ai noté mes titres pas de panique ^^
    Tigane… Aelinel vient de me l’offrir avec Les lions d’Al-Rassan hiiiiiiii merci merci à elle

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    • On ne peut pas, c’est pourquoi c’est le stress total chez l’apiculteur et chez les abeilles.

      On peut inclure de la ponte fraîche d’une colonie en forme, et les abeilles élèvent une colonie. C’est Ok si le temps va bien mais le prévoir c’est un sacré challenge. La Reine nouvelle naît 16 jours après….

      Ou alors, il est possible d’acheter des reines ( l’option top, c’est de faire soi-même l’élevage de reine – ce sera plus tard pour moi). 🙂

      Parfait poiur la liste et tu vas te régaler avec les Kay!

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