La Porte de la Maison des morts – Steven Erikson

Voilà, ça, c’est de l’épique!

Le livre des martyrs tome 2

(Le Livre Malazéen des glorieux défunts)

Léha

Sur le vaste continent de Sept-Cités, au cœur du Saint-Désert de Raraku, l’oracle Sha’ik rassemble son immense armée. Son objectif : déchaîner le Tourbillon, un soulèvement prophétisé depuis des siècles et qui deviendra l’un des conflits les plus sanglants que le monde ait jamais connus. Dans les mines d’Otataral, Félisine rêve de se venger de sa soeur Tavore, nouvelle Adjointe de l’Impératrice Laseen, qui l’a condamnée à l’esclavage. Pour parvenir à ses fins, la plus jeune fille de la Maison Paran devra s’associer à un ancien prêtre de Fener et à une brute mystérieuse. Pendant ce temps, deux Brûleurs de Ponts désormais hors-la-loi, le sapeur Violain et l’assassin Kalam, se sont promis de ramener la jeune Apsalar chez elle et d’éliminer l’Impératrice. A Hissar, Coltaine, l’énigmatique commandant de la 7e armée de Malaz, s’apprête à tenter l’impossible pour sauver la vie des dizaines de milliers de réfugiés jetés sur les routes par la rébellion. C’est à ce moment précis que deux vagabonds séculaires choisissent de revenir errer sur ces terres ravagées, Mappo le Trell et son compagnon Icarium de demi-sang Jaghut, porteurs d’un secret dévastateur caché au cœur des ténèbres et qui pourrait bien les engloutir tous.

Un univers unique

Un petit rappel sur l’univers en question semble s’imposer.

Le Livre des Martyrs (anciennement, Le livre malazéen des glorieux défunts) se compose de 10 romans, publiés par les éditions Léha, La Porte de la Maison des Morts en est le deuxième tome.  Il est clair qu’Erikson s’est fortement inspiré dans l’esprit de La Compagnie Noire de Glen Cook. En effet, nous avons le récit de soldats d’un Empire impérialiste, conquérant et qui ne fait pas dans la dentelle. Clairement, avec nos grilles morales actuelles, la politique expansionniste des malazéens les placent dans le « mauvais camp ».

A sa tête, l’Impératrice Laseen emploie une politique d’expansion agressive, et vise une hégémonie globale sur toutes les terres habitées. Elle n’est que l’héritière d’une longue lignée de souverains ayant forgé ce vaste territoire à force de glaive et d’ingéniosité. Se dotant de moyens à la hauteur de leurs ambitions extraordinaires, ils dirigent une armée chamarrée, nombreuse et expérimentée et tout un collège de mages tout aussi puissant que… filous. Les pertes subies sont remplacées par un recrutement incessant dans les territoires « nouvellement » dominés. Ainsi, sa marche paraît-elle inexorable tel un tsunami dévastateur.

Agissant dans l’ombre, la « phalange » dénommée la griffe est un bras armé secret et discret pour l’impératrice. Chef de cette unité avant d’épouser l’Empereur en titre, elle s’est débarrassée des inopportuns pour s’emparer du trône….  Et cherche à éliminer tous les potentiels empêcheurs de tourner en rond, dont quelques unités phares ou des personnalités de premier ordre lors du roman introductif, Les Jardins de la Lune.

Ce premier tome décrivait ainsi la prise des dernières villes libres sur Genabackis, notamment Darujisthan protégée par nul autre qu’Anomander Rake…

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La magie déployée est très visuelle et unique. Dans la lignée de Brandon Sanderson, l’auteur lui a offert une source et une explication. Mais là ou beaucoup se contentent de jouer sur un ou deux ressorts, Steven Erikson imagine un système qui repose sur des « labyrinthes/galeries » dimensionnels conditionnant le type de magie, l’intensité et même l’odeur de celle-ci. L’étendue de la connaissance de cette « Garenne » (et sa filiation) par le mage lui ouvrira la possibilité d’utiliser tout ou partie de la puissance disponible. L’envers de la médaille réside dans le danger tapi au sein de ces dimensions magiques, il ne s’agit en aucun cas d’un parcours de santé.  Un mage particulièrement puissant et téméraire peut utiliser plus d’une garenne.

Enfin, les humains sont certes présents et nombreux dans ce cycle; mais ils ne sont pas uniques. Erikson a imaginé un beau « bestiaire » d’espèces futées et réfléchies, des créatures connues (dragons), d’autres plus imposantes qu’au naturel (corbeaux) ou encore des bestioles originales (d’ivers, solipris,…).

Pour corser l’ensemble, il y a un panthéon de divinités assez conséquent (sur le papier), mais le lecteur n’en fréquente qu’un échantillon non représentatif. Ces dieux, qui sont des Ascendants, appartiennent à diverses Maisons avec des projets à plus ou moins long terme. Toutes ces « Maisons » ne s’impliquent pas dans les affaires humaines, mais certaines, comme La Maison des Morts n’hésite pas à payer de leurs personnes…

Cette présentation peut donner une impression de complexité et freiner à la vue de la richesse de l’univers, surtout que l’auteur ne prend pas son lecteur pour un décérébré et demande une participation active de la matière grise (située entre vos deux oreilles). Cependant, l’ensemble se déploie peu à peu, sur pas moins de 10 romans, ainsi avez-vous le temps de vous familiariser avec cet univers tout à fait remarquable. Ce n’est pas facile, mais que c’est jouissif!

Changement de décor

La porte de la Maison des morts n’est pas la suite directe des Jardins de la Lune même si les événements que nous allons suivre au long de ces 900 pages ne sont pas sans lien avec la prise de Genabackis. Quelques personnages connus seront également de la partie, et c’est avec un immense plaisir qu’ils nous accompagneront dans ce sanglant périple.

Genabackis de situe au nord de la carte ci-dessous. Erikson propose un cadre différent pour ce deuxième récit, les Sept Cités à gauche de la carte. L’essentiel de l’histoire se tiendra sur ce continent, avec une courte mais capitale incursion sur l’île de Malaz (au Sud des Sept Cités).

Comme le reste de l’Empire Malazéen, les Sept Cités sont un territoire conquis,  colonisé, puis « malazéenisé » par les ogres humains. Cependant, ils n’ont pas éradiqué les diverses légendes et influences culturelles, ni les nombreuses tribus qui peuplent ce beau continent, plutôt aride.

Parmi les légendes véhiculées de siècles en siècles, il y a celle du Tourbillon, qui est censé purger les Sept Cités. Sha’ik, la grande prêtresse de l’Apocalypse et le chef de la rébellion, doit conduire la guerre et expulser les envahisseurs.

La mélodie du bonheur (pas vraiment)

Le récit est dense, je ne vais pas dire le contraire. Toutefois, la structure narrative permet de suivre le fil avec plus de sérénité. Il y a trois trames principales, qui ne sont pas forcément appelées à se rejoindre dans les moments ultimes.

La voie des mains

La voie des Mains  fait partie des légendes des Sept Cités. Deux espèces de bestioles convergent vers un point qui nous est totalement mystérieux; initialement.  Ce sont les D’ivers et les solipris, ces deux types de créatures –  des changeurs de forme – ont diverses apparences, de l’ours (solipris – se transforme en un être) à la nuée de frelons (D’ivers – se scinde en une multitude), et peuvent s’avérer particulièrement redoutables.

L’impression d’une bande de saumons cherchant à remonter le courant, objectif lié à leur instinct primaire et la promesse d’un renouveau, s’impose à ces moments. Pour les changeurs de forme la promesse est d’une nature un peu similaire car l’Ascendance est la récompense espérée en touchant au but. Le vainqueur régnerait alors en divinité immortelle sur l’ensemble des D’ivers et Solipris….

Ah, il ne faut pas croire qu’il n y’a pas d’intelligence derrière ces bestioles.

Pendant, un bon moment – jusqu’aux derniers chapitres – cette trame semble plutôt accessoire au récit global. Ils représentent certes une menace, une entrave sur le chemin de nos courageux aventuriers, mais pour le lecteur, ils demeurent en périphérie de sa vison, jusqu’au moment au ils bondissent dans la tronche… et, là, c’est une autre histoire…

Le Tourbillon

Autre légende, ou plus exactement prophétie des Sept Cités, le Tourbillon né à Raraku  (au nord-est de Sialk Oldhan sur la carte) soufflera un vent de rébellion sur le continent pour le libérer de l’envahisseur malazéen.

La première moitié du roman permet une mise en tension, il n’y a pas de réelle personnification du chef de la rébellion qui reste une figure de ralliement fantasmée pour beaucoup. Jusqu’à ce que le sort décide enfin d’une destiné, d’une femme qui sera à leur tête; et, le soulèvement s’imprègne alors d’une large touche de vengeance.

Cette trame est plus visible pour le lecteur, car le sujet est mis sur la table de manière régulière, et nous avons ceux qui vont lutter contre, ceux qui vont lutter pour rejoindre le mouvement, ce qui vont l’avoir sur le chemin, subir les dangers inhérents à la zone. Et finalement, nous apparaît sans l’air d’y toucher une question plus en profondeur sur la figure propre à incarner un mouvement de cette ampleur, sur la légitimité même d’une rébellion (oui, les malazéen ne sont pas des tortionnaires après ces longues années de paix), et sur la légitimité des exactions commises en son nom.


La Chaîne des chiens

Bien que cette trame baigne intégralement dans l’insurrection, je la dissocie de celle du Tourbillon, qui consiste à répondre aux critères d’une prophétie.

La chaine des chiens est un long périple sanglant, émouvant, prenant, qui va conduire les malazéens à traverser tout le territoire de Sept Cités depuis Hissar jusqu’à Aren. Je vous bassine régulièrement avec l’Anabase de Xénophon, mais encore une fois, une retraite de dizaine de millier de combattants en territoire ennemi, font tinter la cloche « Anabase« !

La rébellion s’est déclenchée et se déchaine (sorry pour ce vilain jeu de mot), les malazéens ne peuvent pas tenir Hissar et doivent donc rejoindre un endroit plus aisé à défendre. Le gros hic : des milliers de réfugiés à escorter…et un centaine de milliers de dissidents…

La tâche est dévolue au Poing Coltaine et ses wickiens, avec les gars de la 7° Armée. S’ensuit une épopée d’une intensité folle qui atteint un sommet remarquable et inoubliable à la fin du roman. Je ne vous cache pas que c’est rugueux, sans concession pour les âmes sensibles. Il y a de la tripe, des morts et la guerre ne revêt aucun atours romantique. C’est parfois dur à lire, vous pleurerez lors de ce crescendo émotionnel, partition de bravoure et de sacrifice. Ah! Coltaine, tu as brisé mon coeur!

Quel voyage!!!

Mais, la poésie – oui, oui – n’est pas absente. Parfois, Erikson lance une piste, une idée qui peut paraître farfelue ou sans réel point de chute. Et puis comme cela, il parvient à boucler son affaire de manière magistrale, avec une rondeur, un romantisme (pour le coup) et une grâce émouvante (je pense au Jaghut)

Et entre tout cela, vous ferez un voyage en bateau que vous n’oublierez jamais.

Des personnages pour tous les goûts

Ma réserve principale relative aux Jardins de la Lune était liée aux personnages, à certains dialogues artificiels. Ici, de réserve il n’y en a point. Le tir est largement corrigé pour nous offrir un travail en profondeur qui change radicalement la donne.

Quels progrès réalisés! Que de figures qui resteront gravées.

Les personnages sont regroupés en fonction des « équipes » qu’ils composent.

  • Félisine Paran, sœur de  Ganoes et Tavore (adjointe actuelle de Laseen).

Il sera difficile de rester indifférent avec cette gamine de 15 ans, tour à tour ange sacrificiel, garce amère et sans cœur, et enfin personnage futé et clairvoyant. Je pense qu’elle est/sera largement haïe alors qu’elle est tout simplement fascinante. J’ai parfois été bouche bée devant la cruauté de ses paroles tout en restant admirative de son obstination. L’évolution conduite par Erikson est maîtrisée de bout en bout, et nous la voyons se transformer psychologiquement comme de la glaise prenant forme sous nos mains.

Je l’ai détesté pendant les 3/4 du bouquin.

Tavore, sa sœur, Adjointe de Laseen cherche à prouver son inconditionnelle loyauté à l’Impératrice suite au parcours catastrophique de son frère Paran. Quoi de mieux que d’occire sa famille et d’envoyer au bagne sa benjamine de 15 ans pour s’assurer qu’il n’y a aucune sédition potentielle dans la famille.

La gamine se trouve dans une situation désespérée, violée, abusée et droguée, il est un peu normal, que devant sa vie gâchée, elle conçoive quelques amertumes. Et pourtant, elle va survivre, coûte que coûte. Une bad-ass de luxe.

  • Heboric 

Cet ancien prêtre de Fener, Dieu sanglier, s’est détourné de lui et est devenu un voleur. Les mains coupées, il se retrouvent enchaîné (:-) ) aux côtés de Félisine, pour être conduit au bagne.

Ce compagnon ne va pas s’avérer aussi solide qu’espéré pour la gamine et lui faire défaut à des moments cruciaux. Cependant, ils vont poursuivre leur lente descente aux enfers de concert, ensemble, partagés entre amertume et admiration. Son parcours est très intéressant, même si je ne peux en révéler de trop.

  • Mapo, le Trell et Icarium, le Jaghut (voir image)

Mapo forme avec Icarium un duo épatant, un lien d’amitié les unit depuis des siècles. Ils sont la personnification du Best Friend Forever! C’est pourquoi, je ne peux les dissocier l’un de l’autre.

Icarium poursuit une quête inlassablement, il cherche à retrouver sa mémoire. Quelques fragments lui reviennent parfois, quelques preuves surgissent de loin en loin, mais elle semble bien vaine et sans fin.

Il veut comprendre les causes de son amnésie, et enfin trouver un remède, surtout que ces pertes de mémoire touchent aussi bien des souvenirs très anciens que, par exemple, les événements s’étant produit la veille. Ce n’est pas systématique, ces occurrences sont espacées et imprévisibles. Mais ce savoir le conduira à savoir qui il est. Très doux, très fort, très dangereux, même les changeurs de forme s’écartent de son passage… eux n’ont pas l’air de l’avoir oublié…

Mappo veille sur son compagnon, et l’accompagne dans cette quête incompréhensible. Les motivations sont certes liées à l’amitié qui lie les deux hommes, mais nous apprenons assez rapidement, qu’il est son Gardien. De quoi ?…

Leurs interactions sont passionnantes, pleine d’humour et de tendresse. Et si ces deux là, ne vous émeuvent pas, vous avez un cœur sacrément robuste!

  • Coltaine, Wickien du clan des corbeaux

Coltaine est un Poing, chef d’armée. Sa tâche est absurde en raison de son impossibilité : conduire les réfugiés à Aren, à 160 milles de Hissar à travers les terres plus ou moins inhospitalières des Sept Cités, avec à ses trousses ce que peut compter de tribus en rébellion le continent.

Très charismatique, fougueux, il  un sens du terrain remarquable, de l’anticipation, la connaissance du cœur humain et des idées farfelues qui vont lui sauver la mise à plusieurs occasions.

Pourtant, ce n’est pas par sa fréquentation que vous tomberez sous son charme, car nous le côtoyons finalement pas tant que cela. Cependant, ses actes, ses résultats et le ouïe-dire feront leur chemin dans votre cœur. Parfois, un personnage n’a pas besoin de tout un bouquin pour marquer le lecteur de son empreinte.

  • Duiker, Historien Impérial

C’est à travers son regard, ses sentiments, ses réflexions aussi bien tactiques, humaines que politiques que le lecteur suit le périple des réfugiés et de leurs protecteurs. Les émotions sont essentiellement ressenties à travers son truchement, et ses états d’âmes parviennent à toucher.

  • Les Brûleurs de ponts

Violain, Kalam, Crokus et Apsalar sont de la partie, pour la suite de leur aventure. Leur objectif les amène sur la Voie des mains, en pleine convergence des changeurs de forme. Entre autres, car eux aussi vont se retrouver à proximité du Tourbillon.

Pas de révélations majeures à vous fournir sans dévoiler tout un pan du roman précédent et des ressorts de celui-ci. Cependant Apsalar mérite que l’on s’attarde un peu sur sa personne.

Dans Les Jardin de la Lune, elle fut possédée par Cotillon, assassin de la Maison des Morts (tiens donc…. une référence au titre de ce  deuxième volume), et s’est engagée sous le nom de Mes regrets. Désormais libre de l’emprise de la divinité, elle souhaite rejoindre son village de pêcheur et son paternel. La route est longue surtout en empruntant la Voie des Mains. Heureusement pour le groupe, elle a conservé les aptitudes dont l’avait dotée le Maître Assassin et quelques souvenirs…

Je n’étais pas fan du personnage dans le tome 1, et je suis d’un avis radicalement différent désormais. Une très belle évolution pour cette jeune femme réservée, attentive tranchante et sur le fil.

Je vais garder Cotillon pour la prochaine critique car là aussi, nous avons un personnage d’une sacrée ( 😉 ) envergure! Et dire que je ne le pensais pas accessible à la compassion et l’empathie…

Et les méchants ?…

Pas vraiment de méchants ni même d’antagonistes, car ce serait se fourvoyer sur tout l’univers mis en place par Erikson. (Enfin, j’en vois bien un, mais je ne vais pas vous donner son nom). C’est une histoire au sujet de l’humanité et ce qui peut arriver quand elle se dérobe.

« Comment un mortel pourrait-il formuler une réponse aux atrocités commises par les seins? Est-ce qu’on en arrive à un stade où ce que nous avons vu, ce que nous avons vécu, nous change de l’intérieur ? Nous change irrévocablement ? Qu’est-ce qu’on devient, dans ce cas ? Est-ce qu’on est moins humain, ou plus humain ? Suffisamment humain, ou trop humain ? »

Un mot sur l’édition

Un beau pavé avec une illustration de Simonetti. Quelques coquilles parsèment l’ensemble, rien de grave cependant (la/le inversé, un w qui traîne tout seul).  La traduction est perfectible. Il y a des phrases que j’ai du relire car, elles sont mal tournées, et un nombre incalculable de « yep« .

Quant à la question de « garenne » pour « warren », le choix me semble adéquat, surtout quand même Erikson parle de lapins et de rats en référence à ce « passage » magique.

Nonobstant, cette légère réserve, La Porte de la Maison des Morts est un incontournable de la Fantasy. Plus profond, plus travaillé que Games of Thorne, il offre une richesse, une créativité, une mythologie rarement atteinte, sauf peut-être par Tolkien. A LIRE!

Ce récit est pour vous si :
  • vous aimez les romans d’envergure
  • vous souhaitez lire une fantasy qui vous fera traverser TOUTES les émotions
  • vous êtes aimez Games of Throne
je vous le déconseille si :
  • Vous êtes allergique aux pavés
  • Vous êtes un Empereur, le siège pourrait être inconfortable
  • vous ne jurez que par les trames linéaires
Autres critiques :

Apophis – Just a word LianneSymphonieLe chroniqueur – Herbefol – BlackwolfRevue Littéraire

Autres tomes :

Les Jardins de la Lune

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45 réflexions sur “La Porte de la Maison des morts – Steven Erikson

    • effectivement, il fait un peu peur de visu. J’en ai quelques uns comme cela aussi et j’hésite à les commencer.

      Je t’encourage vivement à le sortir de la PAL, car la lecture est excellente (la trad un peu moins, mais faut pas s’y focaliser).

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  1. Super chronique qui me donne vraiment envie d’augmenter la priorité de ce tome 2 dans ma PAL. Ca a l’air vraiment très riche en péripétie en tout cas.

    C’est terrible, ma vitesse de lecture est bien trop faible et le nombre de livres conseillés via les blogs bien trop élevé.

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  2. J’avoue que j’ai moins été prise par ce second tome de mon coté (mais bon, j’avais lu l’ancienne traduction, je ne sais pas si ça peut jouer). Je l’ai trouvé un peu long et je n’étais pas vraiment à fond dedans comme la fin du premier.

    En fait je crois aussi que le fait qu’il n’y ai plus la découverte a du jouer, mais je les relirais un jour pour avancer dans la série 🙂

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    • Je comprends ce que tu veux dire avec la longueur. J’ai eu à mi-parcours la sensation que certains passages n’étaient pas si indispensables, mais les 150 dernières pages étaient telles que cela a gommé tout cela.

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  3. Bonjour, excellente critique qui résume bien l’ampleur de ce bouquin et de l’oeuvre de Steven Erikson en globalité.

    La fin est poignante, j’ai également (et je continue de haïr) Felisin à tel point que j’ai une tendance à squizzer ses passages lors des relectures. Cela dit, un des personnages non cités du livre passe largement en tête des personnes haïes à la fin du bouquin.

    C’est bien une des qualités d’Erikson, exacerbées dans ce livre, de réussir à bâtir des personnages à la psyché crédible, « humains » (même si pas tous humains), ambigus, et qui ne laissent certainement pas indifférents.

    Je me permets cependant de corriger une ou deux coquilles : Laseen n’a pas épousé le dernier empereur, elle a pris sa place en l’éliminant. De plus, ce n’est pas une longue lignée d’empereurs, puisque celui dont Laseen a pris la place est celui qui a plus ou moins créé l’empire Malazéen.
    Et enfin Cotillon est l’assassin de la maison de l’Ombre et non de la maison des Morts.

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    • Merci pour ce commentaire super positif.

      Non, je n’ai pas passé sur les passage avec félisine, même si parfois j’aurais eu envie de lui mettre un bon coup de tronche sur son nez délicat.

      Et celui que je haï vraiment à la fin du bouquin, je n’allais pas donner son nom….
      Sur ce tome, Erikson fait fort et rend ses personnages vraiment crédibles. Une des grande force du roman.

      Il faut corriger quand j’écris des ânneries! Et je vais corriger le tout, Cra maintenant que tu l’écris, c’est vrai, et je ne sais pas pourquoi j’ai pensé cela lors de la rédaction de ma chronique.
      Merci beaucoup!

      🙂

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  4. J’ai un peu moins aimé ce tome pour ma part, à cause de la longue avancée de la chaine des chiens et des longues batailles qui, je l’avoue, ont eu tendance à m’ennuyer. Ca reste néanmoins un excellent tome, d’envergure c’est le mot !

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  5. Les jardins de la lune ne m’avaient même pas donné envie d’y déposer ma crotte, et je n’irai même pas marquer mon territoire sur cette porte, fut elle des morts.
    Tu n’auras pas réussi malgré ce billet complet de me plonger chez cet auteur. Un roman de fantasy, je veux bien de temps en temps, mais dix pavés…

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    • COntente toi de faire un besoin passager sur les montants de cette porte.
      Sur un tome, j’insisterai pour que tu t’y attardes, mais le cycle premd vraiment sa mesure sur la longueur de ses 10 paves. Alors, penche toi vers des romans plus taillés pour toi.

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  6. Il ne fallaiiiiiiit pas… parler de La Compagnie Noire ! Maintenant je suis foutue ! Comment veux-tu que ma volonté ne plie pas après le « sésame ouvre-toi ! » de cette terrible chronique ?
    Pff, c’est mort ^_^ À moi la Maison des morts 😁

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  7. Superbe chronique pour une superbe épopée.

    Par contre je me permets de te corriger. Plusieurs fois tu attribues La Corde / Cotillon à la maison des morts, c’est point cela. Il est le maître assassin de la maison des Ombres (et des illusions).
    La fameuse maison des morts du titre est en fait l’Azath qui siège à Malaz (pour rappel, on a vu la naissance d’une Azath dans les Jardins de la lune pour bien visualiser).

    À ne pas confondre avec la maison de la Mort, gouverné par Cagoule qui est souvent mentionné, notamment dans les jurons. En terme d’ascendant de cette maison, on n’en croise qu’un il me semble dans les Jardins de la Lune, quand Oponn négocie la vie de Paran.

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      • Qu’est ce que ça va être quand le fils de Ténèbre, chevalier de la haute maison des Ténèbres sera de la partie.
        Je ne connais pas le tome 3, mais il est quand même possible qu’Annomander Rake vienne passer un coucou ^^

        Faudra que je fasse un résumé des connaissances acquises sur les garennes dans ma prochaine chronique tient 🙂

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