Albin Michel Imaginaire
Cette novella fait partie du recueil Émissaires des Morts d’Adam-Troy Castro. Ce volume comprends 3 autres novellas ainsi qu’un roman mettant en scène une femme qui vous marquera indubitablement, Maître Andréa Cort.
Ce personnage, haut en couleur, pourrait appartenir à la classe des anti-héros. Toutefois, Adam-Troy Castro est bien plu subtil que cela, ainsi parvient-il à dépeindre une femme d’approche revêche, au ton acide, maladroite dans les rapports sociaux, dotée d’une touche de cynisme bien sentie. Cependant, elle s’éloigne des clichés habituels et sans doute des grands archétypes de l’anti-héros par son sens de la déduction, son envie de remplir la mission, et une vulnérabilité touchante.
Certes, Andréa Cort évoluera au fil des aventures contenues dans L’Émissaire des Morts, mon appréciation initiale peut donc varier d’ici la fin de ma lecture.
Le fait le plus marquant et le plus surprenant dans la biographie de notre personnage central est son passé criminel. A 8 ans, elle a participé à un massacre. J’avoue que pendant un certain temps, malgré cette histoire personnelle chaotique qu’elle fasse partie du Corps Diplomatique m’a laissée un brin perplexe. Toutefois, la plume de l’auteur s’avère d’une qualité telle que cette partie s’efface devant son charme et l’intérêt de l’histoire.
Nous rencontrons Andréa Cort sur la planète mère des Zinn, des êtres très évolués technologiquement, mais en voie d’extinction. Leur philosophie de vie s’éloigne diamétralement de la psyché humaine. En effet, ils se sont repliés en position fœtale sur leur monde mère car, ils sont incapables de faire face à un conflit. Cette impossibilité ne tient en aucun cas d’une limitation scientifique ou technique, mais bien dans une vision des rapports pacifiques – en tout. Pour eux, la violence ne fait pas partie de leur patrimoine, au contraire, cela constitue un viol philosophique. Aussi, devant les avancées expansionnistes d’autres peuples, ils ont tout simplement reculé.
Andréa Cort a en charge de valider le transfert d’un criminel humain violent. Très vite elle se confronte aux autorités diplomatiques terriennes, mal à l’aise avec se réputation sulfureuse. C’est ainsi que la lectrice ou le lecteur prendra un premier contact avec ce personnage qui séduira certainement.
Ce premier texte, très sympathique, n’est pas sans défaut. En effet, la chute est prévisible, même si elle propose un dilemme terrible. Nonobstant cette réserve, la novella se lit avec plaisir; nous naviguons sur des terres littéraires que n’aurait pas renié Poul Anderson, avec ses récits liés à Flandry; ici, le pulp étant troqué par une dimension proche de l’œuvre de Banks.
Ce livre est pour vous si :
- Vous aimez les personnages particulièrement bien sentis
- Vous adorez les récits maitrisés, et rythmés
- Vous avez une appétence pour le space-opéra
je vous le déconseille si :
- Des vaisseaux spatiaux ? Encore!!!
- Les femmes aux fourneaux!
- Vous aimez être surpris de bout en bout
Autres chroniques :
Maître Apophis – Maki Lémurien – Artémus Dada –
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Nous sommes d’accord ! Belle critique 😉
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Merci Maître Apo Cort
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Appelez-moi Snake.
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OK! Snack!
Mhh cela me mets en appétit!
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Lol ^^
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quoi? je me suis trompée quelque part ? Satanée dyslexie!
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[…] D’autres avis sur cette nouvelle : celui de Lutin, […]
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Je me tâte toujours de le lire celui ci. Pour l’instant si jamais je le prend ça sera surement en VO vu le prix (malheureusement, période de noël pas les moyens pour un grand format juste pour moi et pas pour offrir xD, ceci dit je n’ai pas été voir les dispo et les prix VO, si ça se trouve ça n’est pas si peu cher, on verra))
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Oui, c’est vrai qu’il n’est pas donné, mais 700 pages de qualité, alors pour Noël, il me semble que c’est une excellente commande au Père Noël!
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Rhalala il faut vraiment que je lise ce texte !!
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Sans aucun doute! 😉
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Quelle rapidité, un lutin fonceur de retour 🙂
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c’est que la forme revient!
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Je ne lirai ta chronique qu’après avoir lu le texte. Je veux avoir un oeil vierge !
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tu as bien raison, je fais souvent cela!
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J’ai hâte de le lire !
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C’est vraiment pas mal, on se laisse facilement embarqué.
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[…] au placard, en résidence surveillée depuis l’issue de sa mission sur la planète des Zinn (Avec du Sang sur les Mains). Dire qu’elle mord son frein est une lapalissade, or le Corps Diplomatique semble décidé […]
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